Philippe, le père, et Mathieu, le fils, reprennent leur indépendance en mettant fin à leur association avec Frédéric Saint-Romain, association mise en place en 2006. La famille Tournaire récupèrent donc ses billes et sort de la holding constituée en 2006 avec Frédéric Saint-Romain et son frère autour des trois bijouteries Tournaire (Montbrison ; Lyon ; place Vendôme), d'une fonderie de bijoux (Feurs) et d'un atelier lyonnais. « Frédéric Saint-Romain s'occupait des aspects commerciaux et nous de la création. L'association a beaucoup apporté, mais aujourd'hui nos politiques divergent », explique Mathieu Tournaire, un peu sybillin.
À l'occasion de cette recomposition capitalistique, 870.000 euros ont été injectés dans l'entreprise par la famille Tournaire et par un industriel ligérien. Ce dernier, dont le nom est confidentiel, aurait investi à titre personnel.
Développements
« Nous avons aujourd'hui de nouveaux projets créatifs. Nous envisageons aussi d'ouvrir une quatrième boutique en France. L'emplacement n'est pas encore arrêté », poursuit Mathieu Tournaire.
La bijouterie a réalisé l'année dernière 3,1 millions d'euros de chiffre d'affaires (dont 700.000 euros concernant une activité de sous-traitance pour les grandes maisons bijoutières reprise par Frédéric Saint-Romain). Tournaire devrait réaliser cette année un chiffre d'affaires de 2,6 millions d'euros.