Export : L'Algérie terre d'investissements
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Export : L'Algérie terre d'investissements

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InTERNATIONAL. Les 26, 27 et 28 septembre, Alger accueille le "Business forum invest in Algeria". Une délégation d'entrepreneurs rhônalpins fera le déplacement.
— Photo : Le Journal des Entreprises

À l'initiative de Samir Chaabna, député à l'assemblée populaire nationale algérienne, membre de la commission des Affaires étrangères, de la coopération et de l'immigration, Alger accueillera les 26, 27 et 28 septembre le "Business forum invest in Algeria". Fort d'un territoire quatre fois supérieur à la France, d'un marché potentiel de 38 millions d'habitants, du PIB par habitant le plus élevé d'Afrique du Nord (7.268 dollars en parité de pouvoir d'achat) et d'un taux de croissance de 2 % par an, « l'Algérie est un pays jeune qui présente un contexte globalement favorable à l'investissement, explique Samir Chaabna. D'ailleurs, le Bureau des affaires économiques et commerciales du département d'État américain dans son rapport 2013 encourage clairement l'investissement direct en Algérie et qualifie le marché algérien d'émergent, stable et prometteur ».




Une présence française limitée

Avec une dette publique inférieure à 9 % du PIB (contre 90 % pour la France), l'Algérie dispose par ailleurs d'une capacité en termes de financements publics propice pour attirer des investisseurs. « Depuis une décennie les gouvernements successifs ont mis en place un environnement législatif accompagné d'outils favorables pour encourager et accroître l'investissement étranger. Diverses mesures avantageuses ont ainsi vu le jour à travers des dispositifs fiscaux, financiers et fonciers. L'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI) et le Conseil national des investissements (CNI) viennent renforcer ces dispositifs. Les jeunes sont ainsi encouragés à la création d'activités d'auto-emploi à travers un soutien exceptionnel et des subventions qui peuvent atteindre 100.000 € », détaille Samir Chaabna. Oui, mais voilà, si cet environnement législatif semble avoir conquis déjà de nombreux investisseurs européens, ce n'est pas vraiment le cas des chefs d'entreprises français. « La présence française est un peu timide en Algérie. Les chefs d'entreprise français ont encore une image négative du pays et beaucoup de préjugés. Et puis, il y a toujours la règle du 51/49 % régissant les investissements étrangers. Règle qui devrait toutefois disparaître dans les mois qui viennent pour les secteurs non stratégiques », commente Farida Bacha, qui s'est vu confier par Samir Chaabna le rôle de relais de terrain en Rhône-Alpes pour la promotion et l'organisation de ces trois jours pour l'investissement en Algérie.




300 participants attendus

L'ancienne conseillère municipale déléguée aux quartiers Sud-Est de Saint-Étienne - récompensée en mai dernier par ce même Samir Chaabna pour son engagement militant en faveur des liens entre la France et l'Algérie - a pour mission d'attirer des chefs d'entreprise, des décideurs économiques et également des jeunes porteurs de projets.




Nouveaux débouchés

« Samir Chaabna espère attirer entre 150 et 300 participants lors de ces trois jours. Je recense une cinquantaine de dossiers de demande pour le département de la Loire, assure Farida Bacha. L'Algérie offre de belles opportunités pour les chefs d'entreprise de Rhône-Alpes qui souhaitent trouver des débouchés pour leurs produits, mais aussi pour les jeunes créateurs qui souhaitent réaliser en Algérie ce qu'ils ne peuvent pas réaliser en France. Ces trois jours devraient leur permettre d'en prendre conscience. » Rencontres avec les principaux ministères rattachés à l'économie, avec les banques, avec l'ANDI et le CNI, ateliers B to B, témoignages d'investisseurs français déjà présents en Algérie, réception réseautage et soirée culturelle... : le "Business forum invest in Algeria" a tout de la porte d'entrée idéale pour les entrepreneurs rhônalpins qui s'intéressent au marché algérien.


Contact : Farida Bacha @email

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