Drekan Groupe implante un site dans les Hauts-de-France
# Production et distribution d'énergie # Implantation

Drekan Groupe implante un site dans les Hauts-de-France

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Basé en Savoie, Drekan Groupe cherche à implanter dans les Hauts-de-France un site spécialisé dans les très grandes machines tournantes, comme des éoliennes.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Drekan Groupe, dont le siège social est implanté près d'Annecy, a ouvert son capital à Cap3RI, la société d'investissement de la Troisième Révolution Industrielle, en vue du développement de nouvelles activités éoliennes dans les Hauts-de-France. La nouvelle filiale, qui devrait créer à terme 60 emplois, n'a pas encore trouvé son lieu d'implantation : « Nous sommes sur deux ou trois pistes dans les Hauts-de-France, la ville d'Arques a été mentionnée, mais je m'intéresse aussi au Valenciennois. Ce qui est sûr, c'est le besoin d'un site d'implantation en bord à canal (proche d'un accès aux quais) pour une meilleure optimisation logistique des machines grand gabarit qu'on y assemblera », explique Thibaut George.

Éoliennes remises à neuf

Que ce soit dans le Nord ou le Pas-de-Calais, l'ambition est de « développer un site spécialisé dans les très grandes machines tournantes, que ce soit des éoliennes, des grands transformateurs ou des turbo-alternateurs », ajoute le dirigeant qui continue : « Il nous faut de l'espace pour un grand atelier, un gros pont-roulant et des outillages conséquents. D'où l'intérêt de travailler en multimodal : ça reste plus simple de faire traverser de grandes pièces comme ça par voie d'eau ». Cette implantation servira de techno-centre pour l'ensemble du groupe et comprendra un siège social déporté. « C'est un gros projet, je ne ferai pas deux ou trois implantations de ce type en France », précise Thibaut George qui s'attend, tout de même, à établir ses quartiers sur une surface allant de deux à cinq hectares « ne serait-ce que pour l'entreposage et le stockage d'éoliennes reconditionnées au sol ». Drekan Groupe s'est spécialisé dans la remise à neuf de machines tournantes et s'attend à assembler une cinquantaine d'éoliennes par an, dont une trentaine pour l'export. S'il reste modeste, Thibaut George vise un chiffre d'affaires de 4 ou 5 millions d'euros pour un effectif de 40 personnes, le volontarisme pousse le dirigeant à espérer atteindre les 25 à 30 millions d'euros, comptant alors sur 60 recrutements.

1,5 million d'euros de levée de fonds auprès de Cap3RI

Pour soutenir ce projet, la société d'investissement de la Troisième Révolution Industrielle, injecte 1,5 million d'euros, sur une levée de fonds globale de 4 millions. « L'augmentation de capital est tournée vers les éoliennes de réemploi et pourrait aussi viser d'autres marchés de l'électrobobinage ; elle est pour l'instant souscrite par Cap3RI, mais un deuxième investisseur pourrait arriver », a fait savoir l'entreprise. La localisation du projet doit permettra d'accéder à des éoliennes en fin de vie situées sur des parcs au Bénélux, en Allemagne ou au Nord de la France.

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