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Un nouveau biocluster pour l’innovation en maladies infectieuses à Lyon
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Un nouveau biocluster pour l’innovation en maladies infectieuses à Lyon

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Baptisé BCF2i, ce biocluster pour l’innovation en maladies infectieuses, porté par le pôle de compétitivité en santé Lyonbiopôle et plusieurs leaders de la filière tels que bioMérieux ou Sanofi, aura pour mission de développer et renforcer un écosystème scientifique et industriel propice à l’innovation en maladies infectieuses.

Florence Agostino-Etchetto, directrice générale de Lyonbiopôle — Photo : YANIS OURABAH

Un nouveau biocluster européen en infectiologie, BCF2, verra le jour au premier trimestre 2024 à Lyon, qui compte déjà de nombreux leaders de la filière. Porté par le pôle de compétitivité en santé Lyonbiopôle Auvergne-Rhône-Alpes en association avec de grands industriels (bioMérieux, Sanofi, Boehringer-Ingenheim) et des pôles de recherche (Université Claude Bernard Lyon 1, les Hospices Civils de Lyon, l’Institut Pasteur, l’Inserm-ANRS-MIE, l’APHP et l’Université de Paris Cité), ce cluster aura pour mission d’accompagner le développement et la mise sur le marché de solutions innovantes pour accélérer la lutte contre les maladies infectieuses émergentes et l’antibiorésistance.

Lauréat de l’AMI dans le cadre du plan santé France 2030

Ce regroupement pourra également compter sur le soutien de l’État, puisqu’il vient de remporter l’appel à manifestation d’intérêt lancé par le gouvernement dans le cadre du plan Innovation Santé-France 2030. Trois ans après la pandémie, le gouvernement a ainsi annoncé qu’il consacrerait un milliard d’euros pour faire émerger des bioclusters d’envergure internationale dans l’Hexagone, afin de renforcer la souveraineté sanitaire de la France. BCF2 fait partie des cinq lauréats retenus par les pouvoirs publics. "La labellisation de ce projet par l’État souligne le rôle d’épicentre de la région Auvergne-Rhône-Alpes et de ses acteurs dans cette ambition de faire de la France une nation de pointe de la recherche et production en santé", explique ainsi Florence Agostino-Etchetto, directrice générale de Lyonbiopôle. La Région Auvergne-Rhône-Alpes et les métropoles de Lyon et de Grenoble ont d’ailleurs participé au montage du dossier qui s’est construit "en subsidiarité", avec le soutien de nombreuses PME d’Auvergne-Rhône-Alpes. "Nous avons encore du travail pour écrire les statuts de cette nouvelle organisation, pour boucler les modalités de financement et recruter l’équipe mais ces ajustements opérationnels nous permettent de continuer à avancer avec tous les partenaires sur la partie scientifique", poursuit la directrice de Lyonbiopôle.

Une approche globale des enjeux sanitaires

Ce nouveau pôle d’excellence, qui devrait être composé d’une dizaine de personnes de haut niveau, aura trois missions principales : anticiper les risques d’épidémies et de pandémies, identifier les signaux faibles et profils des futures maladies infectieuses à potentiel épidémique et jouer le rôle d’incubateur afin de favoriser le développement rapide de services, d’informations et de produits de santé à destination du marché. "L’un des objectifs de ce cluster est vraiment de réussir à déployer des solutions et le plus de produits possible pour lutter contre maladies infectieuses émergentes et l’émergence de l’antibiorésistance", termine Florence Agostino-Etchetto. Ce biocluster devrait ainsi créer un cadre scientifique et industriel propice à l’innovation en maladies infectieuses et permettre de réunir une masse critique d’acteurs autour de cette thématique.

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