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TME investit 450 000 euros pour rapatrier son parc machine depuis Maubeuge
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TME investit 450 000 euros pour rapatrier son parc machine depuis Maubeuge

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Installée près de Maubeuge, l'entreprise TME a déménagé à la pépinière de la CASO, près de Saint-Omer. Elle doit y industrialiser l'assemblage de ses machines.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Spécialisée dans la mécanique pour la verrerie, la société TME a déménagé de locaux en suivant le parcours personnel de son repreneur, Raphaël Malvezin. Au sein de la pépinière de la CASO, dans l'Audomarois, le gérant s'est aussi rapproché de clients historiques comme Saverglass. Travaillant pour le compte d'usines de verrerie et de bouteillerie (bouteilles, flacons, pots de cosmétiques), l'entreprise mise sur de l'investissement productif pour asseoir son développement et proposer de nouvelles fonctionnalités sur son parc machines. Dans son business plan, l'actuel gérant prévoit de ramener l'assemblage sur le site audomarois, une activité que l'entreprise sous-traitait jusqu'ici.

Développer la prospection

C'est suite au décès de son ancien dirigeant que Raphaël Malvezin a repris l'entreprise. Il en est l'un de ses cinq actionnaires, les autres étant des associés belges qui l'aideront à accroître son portefeuille clients. « Mes associés, travaillant dans la conception et la fabrication des machines, disposent d'un fort réseau commercial. Nous allons nous baser là-dessus pour développer la prospection parmi les verriers et les embouteilleurs », expliquait Raphaël Malvezin lors de sa présentation à la pépinière de la CASO. Alors qu'il disposait d'un chiffre d'affaires d'un million d'euros il y a deux ans avant de chuter, le repreneur veut revenir à un même niveau d'activités dans deux ans, puis doubler le chiffre d'affaires, d'ici à quatre ans, pour atteindre alors les 2 millions d'euros. Sur le résultat net, Raphaël Malvezin nous dit que « l'entreprise est solide », sans rentrer plus dans le détail. « Nous avons développé un prototype pour d'autres types de produits », révèle le dirigeant sans donner plus de précisions sur la finalité de ce mécanisme en développement.

L'investissement d'un montant de 450 000 euros accompagnera le rapatriement de la chaîne d'assemblage à la pépinière, le reste de la production étant sous-traité en Belgique. À ce stade, l'entreprise devrait passer de trois à dix salariés, prévoyant des renforts commerciaux et R & D en plus de l'assemblage. « Ainsi, TME reste maître de la qualité d'assemblage » précise le repreneur qui travaille essentiellement avec le marché français et belge bien qu'il commence à établir des contacts avec les pays de l'Est.

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