Société hydro-électrique du Midi : des investissements "constants jusqu'en 2025"
# Production et distribution d'énergie # Investissement

Société hydro-électrique du Midi : des investissements "constants jusqu'en 2025"

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La Société hydro-électrique du Midi (Shem), producteur d'électricité du grand Sud-Ouest, doit investir 37 millions d'euros en 2020 pour la modernisation de ses usines, la maintenance des infrastructures et des missions écologiques. Un montant proche des années précédentes et qui devrait se maintenir pour les cinq années prochaines.

En 2019, la Société hydro-électrique du Midi a investi 25 millions d'euros dans la modernisation de ses usines, notamment dans les Hautes-Pyrénées — Photo : Shem

Créée il y a plus de 90 ans, la Société hydro-électrique du Midi (Shem), basée à Balma près de Toulouse, est le troisième producteur d’hydroélectricité de France. Présente dans tout le grand Sud-Ouest avec un ancrage particulier dans les Hautes-Pyrénées, la société annonce plus de 37 millions d’euros d’investissements pour 2020, dont 20 millions en Nouvelle-Aquitaine, 15 millions en Occitanie et 2 millions en Auvergne Rhône-Alpes.

25 millions investis en 2019 dans les usines

« Nos investissements devraient continuer à osciller entre 30 millions et 40 millions d’euros jusqu’en 2025 », note Cyrille Delprat, directeur général de la Shem. En 2019, la société a investi 25 millions d'euros dans la modernisation de ses usines, notamment en Dordogne, et 12 millions d'euros dans la maintenance, comme le redimensionnement d'évacuateurs de crues ou le remplacement de conduites forcées.

La Shem bientôt producteur et vendeur

En 2019, la Shem avait aussi consacré 600 000 euros à des actions environnementales, comme la gestion des passes à poissons ou la surveillance des mouvements de flore et de sédiments. Le chiffre d'affaires de la société s'élève à 89,7 millions d'euros en 2019, un montant logiquement stable, puisque la Shem dispose d'un « forfait » avec sa maison mère Engie qui, lui, possède le statut de vendeur. « Notre situation va changer en 2021 car, pour nous, il est plus vertueux d'être à la fois producteur et vendeur, souligne Cyrille Delprat. Notre chiffre d'affaires pourra alors être impacté par les évolutions du prix de l'électricité ».

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