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Salon de l'automobile : Une stratégie de cost-killing pour attirer les marques
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Salon de l'automobile : Une stratégie de cost-killing pour attirer les marques

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Eurexpo. Deuxième édition pour la Salon de l'Automobile lancé -sous cette forme- en 2015. Particularité : une promesse de rentabilité pour les concessionnaires.

— Photo : Le Journal des Entreprises

« Pour concevoir ce salon, nous avons juste fait une chose : écouter le marché. Les concessionnaires veulent du RIO, un retour sur investissement immédiat. L'image de marque, les paillettes leur importent peu. Ils veulent vendre ». Comme souvent, Anne-Marie Baezner, directeur du Salon de l'Automobile (du 28 septembre au 2 octobre), attaque un problème par la fin : l'obtention du résultat... Et "remonte le fil" pour trouver les solutions.

Revoir les fondamentaux

Suivant les conseils d'Élie Cunat, ancien Dg de Gauduel, et président du Comité stratégique du Salon de l'Automobile, ses équipes sont allés à la rencontre des marques. « Après la crise traversée par le monde automobile en 2013, il fallait revoir les fondamentaux » rappelle-t-elle. « Nous voulons d'abord que les marques (toutes sauf Ford, NDLR) rentabilisent leur présence, tout en satisfaisant les visiteurs » décrit cette femme d'affaires.

La promesse d'Eurexpo : augmenter de 5.000 le nombre de visiteurs, qui passerait ainsi de 55.000 en 2015 à 60.000 cette année. « Il s'agit du troisième salon visiteurs de l'année après la Foire de Lyon -200.000 entrées et le salon Equita et ses 150.000 visiteurs, indique la dirigeante. Les concessionnaires achètent un stand " all inclusive ", avec les mêmes niveaux de services et prestations pour tous (lumière, moquette, enseigne, bureau etc.), prix qui s'ajuste en fonction de la surface souhaitée, de 100 à 600m². Le plus petit stand de 100 m² revient à 22.000 euros pour cinq jours.

Le Salon de l'automobile lui s'étend sur 45.000 m² au total, avec un village du sport automobile, un stand d'exposition de voitures américaines, un site de repérage de jeunes pilotes, entre 18 et 25 ans où l'ex champion du monde de descente (1997) puis champion automobile Luc Alphand devrait faire un petit tour. Du chiffre d'affaires attendu pour ce salon, Anne-Marie Baezner, ex DAF et ex-directeur de la communication ne dira pas un mot. « GL events est coté » rappelle-t-elle malicieusement.

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