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Présidentielle 2022 : pour Hadrien Collot (Niu), il faut "rendre le territoire plus attractif pour les jeunes entreprises"
Strasbourg # Chimie # Politique économique

Présidentielle 2022 : pour Hadrien Collot (Niu), il faut "rendre le territoire plus attractif pour les jeunes entreprises"

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À l’occasion de l’élection présidentielle, Le Journal des Entreprises donne la parole à la jeune génération d’entrepreneurs. À Strasbourg, Hadrien Collot allie entrepreneuriat et défense de l’environnement avec une crème solaire à la composition naturelle et biologique, Niu. Il attend de ces élections plus d’engagement en faveur de l’environnement et des facilités pour s’implanter durablement en France.

Hadrien Collot (en photo) a cofondé Niu en 2019 avec son associé Corentin Boisselier — Photo : Niu

Hadrien Collot, âgé de 28 ans, a cofondé Niu (CA entre 200 000 et 300 000 euros ; deux associés) en 2019 à Strasbourg. Cette crème solaire à la composition naturelle et biologique est respectueuse de l’environnement et préserve la faune et la flore marine. Elle est fabriquée en France en région parisienne et est distribuée auprès d’indépendants et de chaînes de petits magasins. Avec les élections présidentielles à l’horizon, Hadrien Collot, entrepreneur engagé pour la cause environnementale, ressent "une énorme déception envers la gauche écologiste. La représentativité de l’environnement auprès de ces candidats ne va pas". Il estime, de plus, "faire partie d’une génération de plus en plus motivée à vouloir entrer dans le débat politique". Mais cette génération perçoit aussi une forme de déception en voyant l’ampleur du travail à fournir pour une bonne représentativité des candidats, selon le jeune entrepreneur. Pour lui, "les élections deviennent une téléréalité" et il regrette d’être l’un des seuls dans son entourage "à prendre le temps de lire les programmes des candidats sans se référer uniquement aux commentaires faits dans les médias". Ce qu’Hadrien Collot attend de ces présidentielles ? "Un allègement de la fiscalité pour les jeunes entreprises et des dispositions pour rendre le territoire français attractif et permettre aux entreprises d’y rester". Le chef d’entreprise se dit "fier de ce que la France a pu lui apporter" mais reconnaît un dilemme entre "le fait de produire ici et de bénéficier de conditions plus avantageuses ailleurs".

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