À la tête de la start-up Juliette qu’ils ont créée fin 2020 à Cabourg, Baptiste et Karline Hamain ambitionnent de supprimer le plastique à usage unique dans la maison et ont lancé leur marque de gel douche en bouteille réutilisable à vie. Les jeunes créateurs âgés de 34 ans espèrent que le prochain Président œuvrera pour "une société plus juste et plus durable".
Pour Karline Hamain, "il faudrait mettre au même niveau, le côté financier, l’aspect social et le côté environnemental." Leur start-up Juliette, qui emploie une douzaine de salariés, a déjà franchi plusieurs pas dans ce sens et les fondateurs souhaitent voir leur entreprise obtenir le label B corp (entreprise répondant à des exigences sociétales et environnementales, de gouvernance, ainsi que de transparence envers le public, NDLR). "Le côté économique ne doit pas être le seul à être mis en avant, il faut davantage accompagner les jeunes sociétés qui s’attachent aux aspects sociaux et environnementaux. Certes, le statut d’entreprise à impact, dont le but va au-delà de la simple recherche du profit, pour générer un impact positif pour l’environnement ou la société, a déjà été créé. C’est une bonne chose mais il faut aller beaucoup plus loin. Il faut que les entreprises à impact soient mieux valorisées et privilégiées au niveau fiscal", assure la fondatrice. "En tant que chef d’entreprise, nous avons notre rôle à jouer dans la préservation de la planète et de l’environnement, mais nous devons être aidés par les politiques dans notre démarche."
Par ailleurs, les lourdeurs administratives freinent le développement des start-up. "Il faut donner plus de clés aux chefs d’entreprise pour simplifier leurs démarches administratives", estime la dirigeante.
