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Physidia ouvre un bureau à Paris et veut se déployer aux États-Unis
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Physidia ouvre un bureau à Paris et veut se déployer aux États-Unis

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La société angevine Physidia, spécialiste de l’hémodialyse à domicile, est actuellement présente dans 16 pays où elle réalise plus de la moitié de son chiffre d’affaires. Elle veut accélérer son développement à l’international et s’implanter aux États-Unis, avec l‘ambition de tripler, voire quadrupler son chiffre d’affaires d’ici 5 ans.

Julien Dolivet a été nommé président de Physidia en novembre 2023. Parmi ses objectifs, le développement de l'entreprise angevine aux Etats-Unis — Photo : Physidia

Julien Dolivet a été nommé président de Physidia mi-novembre 2023. Quelques mois plus tôt, l’entreprise angevine, leader européen de l’hémodialyse à domicile, a vu l’arrivée d’un nouvel actionnaire britannique majoritaire, Columna Capital. "La prise de participation de cet actionnaire apporte une nouvelle énergie, rafraîchit et redynamise nos ambitions de développement, souligne Julien Dolivet, nommé à la présidence de la société mi-novembre 2023. Pour ma part, je dois me fondre dans l’entreprise et apporter ma touche, préserver son ADN tout en assurant la croissance."

26 millions d’euros de chiffre d’affaires

Physidia compte parmi la poignée d’acteurs au monde proposant une solution d’hémodialyse à domicile. "C’est une société qui peut changer le monde. Contribuer à améliorer la vie des gens me motive", confie Julien Dolivet. Depuis son lancement, la machine de Physidia a délivré plus d’un million de séances de dialyse, et traite au quotidien plus de 1 000 patients. En France, mais également à l’étranger, l’entreprise angevine, qui assemble ses machines dans son site de Saint-Barthélemy-d’Anjou, est présente dans 16 pays, essentiellement en Europe et au Moyen-Orient. "L’un de nos axes de travail, ajoute le nouveau président, est d’informer les patients et les professionnels de santé, et de les former à l’utilisation de notre machine." Connaissant une croissance à deux chiffres, Physidia réalise à l’export plus de 50 % de son chiffre d’affaires, qui s’élève à 26 millions d’euros. "L’objectif est de multiplier ce chiffre d’affaires par trois ou par quatre d’ici 2028", appuie Julien Dolivet.

Hub international à Paris

Pour cela, l’entreprise angevine, qui emploie actuellement 75 collaborateurs, mise à la fois sur les performances de sa machine, dans un secteur très peu concurrentiel, et sur la poursuite du déploiement en France et à l’international. Elle ouvrira dans cet objectif en mars prochain un bureau à Paris, avec quatre à cinq personnes au départ. "Ce sera un peu notre hub international, explique Julien Dolivet. Cette présence à Paris est importante pour rencontrer nos distributeurs en Europe, qui sont des spécialistes des dispositifs médicaux ou de l’hospitalisation à domicile, et pour développer aussi des opportunités, entre autres dans les pays de l’est." Hors continent, l’entreprise angevine regarde également vers les États-Unis, où elle envisage une implantation d’ici deux à trois ans, avec la mise en place d’une unité de production, ce qui lui offrirait une ouverture sur l’ensemble du continent américain. C’est là l’un des éléments de la feuille de route du nouveau président, qui a entre autres missions de "mettre à plat une stratégie à 5 ans et s’assurer que tout le monde est en marche, ajoute-t-il. Il nous faut aussi développer les services autour de la machine pour répondre à une demande de solution globale." Physidia, en perpétuelle recherche pour améliorer la dialyse à domicile, travaille aussi sur de futurs produits, sur des sujets tels que l’utilisation de la data, et prépare sa prochaine génération de machine, qui remplacera son moniteur actuel, appelé S3.

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