Pellenc ST
Pellenc ST construit son centre d'innovation
Avec 10 millions d'euros d'investissement, la société Pellenc ST (220 salariés ; CA : 50 millions d'euros), basée à Pertuis dans le Vaucluse et spécialisée depuis 2001 dans la fabrication de machines de tri automatique pour les centres de recyclage, a lancé un vaste chantier comprenant la création d'un nouveau centre d'innovation, d'un nouveau centre de production et d'un centre de test. L'ensemble du projet est conçu par le cabinet d'architectes Aganetto, basé à Cabriès. L'achèvement global du projet est prévu pour 2023. La première étape, le centre d'innovation (1 350 m²) devrait être opérationnel en 2022 et permettra à l'entreprise de simuler les conditions d'un centre de tri et d'accroître les capacités de son service de R & D, qui comptera alors 60 personnes.
Port de Marseille-Fos
Le port de Marseille-Fos poursuit ses investissements
Université Côte d'Azur
Université Côte d'Azur investira 54 millions d'euros pour la rénovation énergétique de ses campus
Université Côte d'Azur (3 500 chercheurs, 1 000 enseignants et personnels et 30 000 étudiants) a obtenu 54 millions d'euros via le plan de relance pour la rénovation et la transition énergétique de ses huit principaux campus dont Carlone, Trotabas, Valrose ou le site de l'IUT Nice Côte d'Azur, dont les constructions datent des années soixante et soixante-dix. Ce soutien exceptionnel aura des conséquences fortes sur le territoire, UCA ayant choisi d'effectuer ces travaux sur sites occupés. « Ces opérations nécessiteront une certaine proximité géographique des entreprises qui interviendront », a-t-elle fait savoir. Les travaux devront être réalisés avant le 31 décembre 2023. UCA est la seule université française à avoir 100 % de ses projets financés dans le cadre de ce plan.
Electrosteel Europe veut fabriquer des tuyaux à Arles
Electrosteel Europe s'apprête à fabriquer à Arles, près de son siège social, ses propres systèmes de canalisation utilisés pour l'assainissement ou l'irrigation. Jusqu'alors, l'activité de cette entreprise se limitait à la distribution de tuyaux et de raccords en fonte ductile fabriqués en Inde, dans les usines de sa maison mère, le groupe indien Electrosteel Castings (4 500 salariés, 700 M€ de CA). Le projet, imaginé durant la crise sanitaire, représente un investissement de 15 millions d'euros et devrait générer plus de 200 emplois. À terme, l'entreprise envisage de réaliser plus de 20 kilomètres de tuyaux par an à partir de ferraille recyclée afin de réduire l'impact environnemental des projets auxquels elle participe.
À Toulon, 45 millions d'euros pour la transformation de Sainte-Musse
Le quartier Sainte-Musse, situé au sud-est de Toulon, poursuit sa transformation. La métropole a lancé un nouveau projet structurant pour le quartier, qui sera réalisé par le groupement Corpus, composé du promoteur Quartus, de NGE Immobilier et du groupe BMF, avec l'architecte Thierry Ami (Flex Architectes). Au total 45 millions d'euros de fonds 100 % privés (dont 30 M€ de travaux) seront investis pour réaliser ce projet (deux lots de 2 400 et 4 774 m²), composé d'un pôle santé, d'un établissement hôtelier et de locaux d'activités et commerces, permettant la création de 120 emplois directs. Les bâtiments, dont la livraison est prévue pour la fin d'année 2024, seront labellisés Bâtiment durable méditerranéen et Haute Qualité Environnementale.
La ligne 4 du tramway reliera Nice à Cagnes-sur-Mer via Saint-Laurent-du-Var
Avant une ligne 5 prévue en 2025 pour desservir la vallée des Paillons via l'Ariane, la future ligne 4 du tramway reliera l'ouest de Nice (Grand Arénas, aéroport...) à deux autres villes de la Métropole azuréenne : Saint-Laurent-du-Var et Cagnes-sur-Mer. Soit un tracé de 7 kilomètres et 13 stations. Les déviations de réseaux débuteront fin 2022 pour une mise en service début 2026. Le coût de l'opération a été estimé à près de 250 millions d'euros (hors taxe), un investissement qui devrait recevoir le soutien de l'État à hauteur de 30,2 millions d'euros. Mandataire du groupement TramWest4, Egis avec ses partenaires Ingérop, Stoa et In Situ Benaim Nivaggioni Architectes, ont remporté le contrat de maîtrise d'œuvre.
La Compagnie des Amandes installe une casserie à Signes
La Compagnie Des Amandes (CDA), société aixoise fondée en 2018 par Arnaud Montebourg et l'homme d'affaires François Moulias, va construire une casserie sur le plateau de Signes dans le Var. Cette casserie sera ouverte à toute la filière à partir de la récolte 2023 et offrira un service complet aux producteurs : collecte des amandes en coques au verger, séchage, analyse qualité, pesage, stockage des amandes, casse, tri, calibrage et conditionnement. Elle sera organisée de façon à assurer une traçabilité totale des produits. L'entreprise, qui a levé 1 million d'euros en début d'année, veut structurer une filière française compétitive de production d'amandes.
Provence Studio
Provence Studio envisage son extension
Avant même qu'Emmanuel Macron n'affirme sa volonté de créer dans la métropole marseillaise de grands Studios de la Méditerranée, la société Provence Studio (15 salariés), installée sur 26 000 m² à Martigues, a envisagé une extension de son site sur des terrains de huit hectares, situés à proximité sur la commune de Port-de-Bouc. Cette extension verrait la création de trois ensembles de plateaux dont l'objectif est qu'ils soient opérationnels d'ici à 2024. En attendant, la société dirigée par Olivier Marchetti, devrait s'agrandir courant 2022 sur 1 500 m² et construire une piscine de 10 m de profondeur qui servirait pour les tournages aquatiques. Un outil qui n'existe pas sur le territoire.
Argeville va construire une nouvelle usine de production de parfums
Spécialisé dans la création de parfums, la fabrication de matières premières et d'arômes alimentaires à Sophia Antipolis, Argeville va construire une nouvelle usine de 5 100 m² dans la zone d'activités du Plan de Grasse. « Il s'agit d'une implantation stratégique et évidente », a souligné Xavier Ardizio, président de la PME familiale qui a fêté cette année ses cent ans. « Contribuer et participer activement au rayonnement de l'image de Grasse à l'international, en se rapprochant des acteurs historiques du secteur et des facilités industrielles de la ville motivent l'entreprise dans ce projet. » Fondé en 1921, Argeville (CA 2020 : 52 M€) emploie 300 personnes dans le monde, avec des bureaux à New York, Dubaï, Bangkok, Guangzhou et Bogota, et depuis cette année à Hô Chi Minh et Moscou.
Le tramway de Marseille va relier le nord et le sud de la ville
C'est en 2022 que devraient débuter les travaux préalables à l'extension de la ligne T3 du tramway qui reliera d'ici à 2025 la Castellane à la Rouvière. La première phase consiste à prolonger la ligne existante d'Arenc à Capitaine Gèze, sur 1,8 kilomètre et de la place Castellane à La Gaye, sur 4,4 kilomètres. Douze stations supplémentaires vont être créées et le chantier est estimé à 320 millions d'euros. La mise en service de la nouvelle ligne est prévue pour 2024.
Le Palm Beach à Cannes va renaître grâce à plus de 100 millions d'euros
Sur la pointe Croisette, le mythique Palm Beach va devenir «un pôle de divertissement haut de gamme». Plus de 100 millions d'euros seront ainsi investis dans ces lieux qui, sur 23 000 m², accueilleront d'ici 2023, boutiques de luxe, restaurants prestigieux, une grande salle événementielle. Le site retrouvera sa mythique piscine rendue célèbre par le tournage du film « Mélodie en sous-sol » avec Alain Delon et Jean Gabin. Cette complète rénovation est portée par la société Cannes Balnéaire (composée de Patrick Tartary et David Barokas, gestionnaires de restaurants et clubs, associés au groupe immobilier Madar) et confiée au cabinet cannois Caprini & Pellerin Architectes. Ce projet devrait entraîner la création de 500 à 600 emplois.
La Tour Mirabeau sort de terre à Marseille
En plein cœur d'Euroméditerranée, entre la tour CMA CGM, de Zaha Hadid et La Marseillaise de Jean Nouvel, va se construire, tout au long de l'année 2022, la tour Mirabeau, conçue par l'architecte franco-libanaise Hala Wardé. Annoncée au Mipim (Marché international des professionnels de l'immobilier) qui s'est tenu à Cannes en mars 2019, ce bâtiment de 85 mètres de haut, se dresse à l'emplacement du siège historique de CMA CGM, et proposera 21 800 m² de bureaux neufs totalement flexibles, soit 21 plateaux d'un peu plus de 1 000 m². Baptisée Mirabeau, comme le bâtiment précédent, la façade de la tour sera constituée de panneaux de verre et d'aluminium. La construction vise une labellisation HQE Bâtiment durable niveau Excellent et sera ainsi connectée à la boucle d'eau de mer « Thassalia », qui utilise la géothermie marine. Le bâtiment sera définitivement livré en 2023.
Hydrogène vert
Une unité de production d'hydrogène vert à Signes
L'entreprise Hy2Gen prévoit la construction d'une unité de production sur le plateau de Signes, dans le Var, pour fournir une alternative aux combustibles fossiles. Ce projet a été bâti en trois phases. « Un démonstrateur préindustriel d'une puissance de 2 MW et d'une capacité de 800 kilogrammes d'hydrogène vert par jour devrait être opérationnel d'ici à l'été 2022. Une année plus tard, la puissance de l'unité de production sera portée à 5 MW pour produire 2 tonnes par jour. Enfin, cette unité de production devrait atteindre sa taille finale à l'horizon 2025. D'une capacité de 30 MW, elle pourra produire 12 tonnes par jour d'hydrogène vert », détaille Cyril Dufau-Sansot, cofondateur et PDG d'Hy2Gen. Cette unité varoise, baptisée Sunrhyse, doit permettre de produire massivement de l'hydrogène vert par électrolyse de l'eau pour abaisser les coûts. Une enveloppe de 15 millions d'euros sera investie en phase 1. Des aides de l'État ont été sollicitées pour amorcer la construction et développer les premiers usages. L'objectif étant ensuite d'autofinancer les deux phases suivantes, qui porteront l'investissement total à 60 millions d'euros.
Le Val'Tram entre Aubagne et La Bouilladisse entre en consultation publique
Le projet du Val'Tram reliant Aubagne à La Bouilladisse sur l'emprise de l'ancienne voie de chemin de fer, inaugurée en 1868 et abandonnée en 1987, reliant Aubagne à La Barque, près d'Aix-en-Provence, a connu de multiples vicissitudes. Lancé, soutenu par le monde économique, abandonné pour son coût exorbitant en 2018, il a finalement resurgi de ses cendres en 2019, relancé par Martine Vassal, présidente de la Métropole Aix-Marseille Provence. Une concertation publique a eu lieu début 2021. Un nouveau travail d'information et de consultation publique doit être lancé en 2022 pour un potentiel début des travaux en 2023. Le tracé de 14 kilomètres desservira cinq communes et touchera 60 000 habitants. Le montant du projet s'élèverait à 136 millions d'euros et la livraison est prévue pour 2024.
