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O Rider’s surfe sur le développement des sports de glisse
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O Rider’s surfe sur le développement des sports de glisse

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Après Trégueux, O Rider’s a ouvert un nouveau magasin, atelier et école spécialisée en sports de glisse en mars à Saint-Quay-Perros. Son dirigeant, Nikolas Radenac, envisage d’exporter ce concept vers d’autres villes bretonnes.

Nikolas Radenac a repris O Rider’s à Trégueux en 2013 et a ouvert un deuxième site à Saint-Quay-Perros, comprenant aussi un magasin, un atelier et une école de sports de glisse — Photo : Néréa Brouard

O Rider’s prend pied dans le Trégor. L'enseigne spécialisée dans la vente et la location d'articles de sport de glisse a déménagé en mars son magasin de Lannion à Saint-Quay-Perros."Nous avons eu cette opportunité de locaux plus grands, neufs, lumineux et bien placés sur ce littoral emblématique du Trégor qui est une aire de jeux extraordinaire", indique son dirigeant Nikolas Radenac.

"Pour ce nouveau projet, je me suis associé avec Alexis Parfus, qui gère l’école Trégor kite. Sur 400 m², avec le même concept qu’à Trégueux (le second magasin O Rider's, NDLR), nous réunissons un magasin, un atelier et une école de kitesurf, wingfoil, bouée tractée… "

Nikolas Radenac, a repris en 2013 la SARL O Rider's, créée en 1998. Il a investi "entre 80 000 et 110 000 euros" dans les nouveaux locaux de Saint-Quay-Perros et envisage l’ouverture de nouveaux magasins dans d’autres villes bretonnes. "J’aimerais également fonder un centre de test qui permettrait à nos clients de s’essayer à de nouvelles pratiques de sports de glisse", laisse entendre le dirigeant.

Moniteurs en apprentissage

L’entreprise, qui a créé récemment un emploi et embauché un apprenti, compte deux gérants, cinq salariés sur les deux magasins costarmoricains ainsi que trois moniteurs. Le chiffre d’affaires, entre 700 000 et 800 000 euros, a progressé de presque 15 % en 2021. "C’est l’effet Covid", tempère Nikolas Radenac. "La crise sanitaire a suscité l’engouement de nombreux nouveaux adeptes d’activités en extérieur? Mais la guerre en Ukraine influe sur le comportement des consommateurs. Nous rencontrons des difficultés d’approvisionnement et nos charges fixes sont en train d’exploser sans possibilité d’augmenter les salaires. On risque probablement de revenir au niveau de 2019 cette année."

L’école de glisse représente 10 % du chiffre d’affaires, "mais avec une rentabilité beaucoup plus élevée car nous n’avons que les frais de personnel", décrit le chef d'entreprise. "Il est toutefois difficile de trouver des moniteurs, c’est pour cette raison que nous avons pris le parti de former des apprentis. Le troisième vient de nous rejoindre. "

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