Nommée directrice générale de la start-up nancéienne Urbanloop en décembre dernier, Noémie Bercoff est forte d’un parcours dont le fil rouge est "l’intérêt général et les grands progrès dans le milieu de la mobilité", comme elle l’explique. Juriste de formation, elle fait notamment ses armes au sein des collectivités, avant de rejoindre Egis, un groupe spécialiste de l’ingénierie de la construction et des services de la mobilité. Elle y reste 18 ans, avant de rejoindre Urbanloop.
"L’ouverture d’Urbanloop m’a fait rêver. J’ai eu la conviction qu’on pouvait changer la donne", lance-t-elle. "J’avais envie de changer. La mobilité, pour moi, c’est très important, ça fait partie de la vie des personnes", ajoute-t-elle. Convaincue par la start-up industrielle qui développe depuis Tomblaine, en Meurthe-et-Moselle un système de transport visant à faire circuler des capsules de deux places sur des rails interconnectés, Noémie Bercoff en devient la directrice générale le 4 décembre, en binôme avec Jean-Philippe Mangeot, le président et fondateur d’Urbanloop. Elle y assure le développement de l’entreprise et du produit, y assure sa pérennité et son développement commercial, avec notamment une levée de fonds de 3 millions d’euros en cours. Également dans le viseur de Noémie Bercoff, les Jeux olympiques de Paris 2024. D’ici là, la première boucle Urbanloop devra permettre de relier la fanzone installée sur l’île de loisirs de Saint-Quentin en Yvelines, à la gare RER A de Noisiel, à quelques kilomètres de là. "C’est là qu’on va prouver que ça fonctionne", annonce-t-elle.
Un deuxième site à Lyon
"Avant de devenir internationale, il faut qu’Urbanloop devienne nationale", avance Noémie Bercoff. C’est dans cette optique que la start-up s’implante également à Lyon, où s’installe la nouvelle directrice générale. Pour justifier ce choix, Noémie Bercoff cite notamment le funiculaire de ce "laboratoire des transports", et son métro, "le premier automatique du monde". Les études d’insertion et de stratégie territoriale, le développement commercial, le marketing, la communication et le management des projets seront désormais gérés depuis Lyon. À Tomblaine, près de Nancy, Urbanloop conserve sa présidence, son usine d’assemblage, les études techniques et les études de logiciel.
