En octobre, Tertre Leroux et l’activité historique de Pincemin, présents dans le secteur de la charpente et ossature bois, de la menuiserie et de l’aménagement, ont fusionné pour devenir Snekker. "Ce nom signifie charpentier et menuisier dans certains pays nordiques où le bois est un art de vivre", expliquent Antoine Duffros (directeur d’exploitation) et Bernard Departout (directeur administratif et financier), les deux gérants de la SARL.
Société de charpente, de menuiserie et d’aménagement, Snekker emploie 18 salariés et devrait boucler son exercice 2023 à 3,5 millions d’euros de chiffre d’affaires. Elle est basée dans les Côtes-d’Armor, à Langueux, au sein d’un bâtiment de 1 000 m², jusqu'alors utilisé par Tertre Leroux. Cette entreprise a été reprise en novembre 2022 par Antoine Duffros et Bernard Departout, alors qu’elle faisait face à des difficultés économiques. Le duo d’entrepreneurs a repris quelques semaines plus tard, en janvier 2023, la branche d’activité historique de Pincemin, six mois avant que cette société soit mise en liquidation judiciaire avec le reste de ses activités, les maisons modulaires E-Loft.
Réunir les équipes
Pour les dirigeants, la fusion et le changement de nom permettent de repartir sur de nouvelles bases. "Nous changeons de nom pour engager une nouvelle dynamique et réunir les deux équipes sous une même entité et un même nom", appuient les deux hommes. "Et l’image de Tertre Leroux avait été ces dernières années ternie par des difficultés."
Antoine Duffros (ancien responsable d’exploitation chez Pincemin) et Bernard Departout (ancien dirigeant de Coraxes, à Plancoët) veulent conforter Snekker sur ses marchés en Côtes-d’Armor. "Nous offrons aux décideurs une offre plus globale, de la charpente à l’aménagement intérieur en passant par la menuiserie intérieure et extérieure", expliquent les deux dirigeants, qui ont élargi la clientèle des entités reprises. L’activité de logement réalisé pour le compte des bailleurs sociaux et des promoteurs immobiliers pèse aujourd’hui 60 % du chiffre d’affaires, devant les bâtiments de collectivités (20 %), le tertiaire (15 %) et les particuliers (5 %).
L’objectif des deux dirigeants de Snekker est de "continuer à prendre des parts de marché", avec une croissance annuelle espérée de 4 à 5 % dans les trois prochaines années, en profitant des perspectives du marché de la rénovation de logements.
