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Morbihan : Kercode choisit de casser les codes
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Morbihan : Kercode choisit de casser les codes

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Kercode a fait sa première rentrée des classes à Vannes. Cette fabrique numérique, adossée à Simplo.co, forme 18 personnes sans niveau pré-requis.
— Photo : Le Journal des Entreprises

Une école pas comme les autres a ouvert ses portes au sein du Greta Sud Bretagne à Vannes. Dénommée Kercode, un nom de code devenu réalité, elle a un défi ambitieux à relever : former en six mois des élèves aux rudiments et potentialités du codage. Mais le challenge ne s’arrête pas là. Les " Kercodiens " ne sont pas des Bill Gates ou Steve Jobs en herbe. La volonté est de former prioritairement des jeunes de moins de 25 ans, peu ou pas diplômés, issus de quartiers prioritaires. Les autres publics visés sont ceux en reconversion mais aussi les femmes et les seniors.


80 candidats, 18 retenus

« Nous avons eu 80 candidatures. La sélection a été drastique pour ne retenir au final que 18 personnes », précise Florence Riousse, directrice de la Mission locale qui a porté le projet.

Pour mettre sur pied cette fabrique du numérique, plusieurs partenaires se sont réunis autour de la Mission locale. Outre la ville, l’agglomération, la Région,etc. elle est adossée à Simplon.co une école de formation sociale et solidaire dans le secteur du numérique, basée en région parisienne.

Officiellement sur les rails, Kercode doit encore gagner un autre challenge. Celui de l’équation financière. Le coût atteint 240.000e uros pour cette première session. Le budget n’est pas encore totalement bouclé comme l’a indiqué Jean-Marc Galland, secrétaire général de la préfecture du Morbihan. « Nous espérons décrocher le complément de crédit et aller plus loin. Pourquoi ne pas avoir d’autres formations de ce type demain à Lorient ou même à Pontivy. »


80 % de sortie positive
Enfin, pour faire définitivement ses preuves, Kercode et ses apprenants devront aussi décrocher un job après ces six mois intensifs de formation. « L’objectif est qu’ils deviennent des développeurs web, logiciels, ou d’être intégrateurs. Nous avons 80 % de sortie positive à l’issue de la formation », avance Erwan Kezzar, co fondateur de Simplo.co qui pointe aussi que seuls « 30 % des Simploniens sont des femmes. Les clichés ont la vie dure. À nous de faire mentir les stéréotypes.

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