Grâce au statut de métropole de Brest, il y a aura deux voix pour le Medef Finistère (2 400 adhérents) dans l’élection du prochain président du Medef, qui se déroule le 3 juillet. « Nous avons choisi de partager ces deux voix », explique Stéphane Bidamant, président de l’UE 29 et dirigeant de la Française des Jeux dans le Finistère. Et c’est donc Emmanuel Chevallier, trésorier de l’UE29 et patron de SPRD à Brest, qui a été choisi. Mais les deux hommes parlent de concert. Ce qu’ils attendent du nouveau président ? « Nous voterons pour quelqu’un qui voit l’entreprise comme un lien social structurant, qui nous engage dans le débat public sur des sujets de société, de la sécurité routière à l’écologie. »
"Rester proches des petites entreprises"
Côté organisation, les deux dirigeants souhaiteraient aussi voir évoluer la structure du Medef, et surtout son image. Ce n’est pas pour rien qu’en Finistère, comme ailleurs en France, l’antenne départementale délaisse le nom Medef pour utiliser celui d’Union des entreprises (UE). « Trop de patrons d’entreprises voit le Medef comme le syndicat du Cac 40 alors que la majorité des adhérents sont des PME et des TPE. Certains ne voient pas l’utilité de Medef, pourtant nous avons porté des avancées importantes : le CICE, la loi travail, la fin de l’écotaxe… Aujourd’hui, on reparle justement de cette écotaxe. Il faut rester vigilant », indique Stéphane Bidamant. Pour les deux votants finistériens, l’équation à résoudre pour le prochain président du Medef est claire : assez influent pour peser sur les politiques publiques tout en étant proche des petites entreprises qui font le tissu local français.
