Entreprise de maçonnerie lancée en 1962, Maho a bien grandi. Implanté à Baud (Morbihan), le groupe emploie environ 200 salariés pour un chiffre d’affaires de 25 millions d’euros. Dans son secteur d’activité, les commandes pleuvent, mais la pénurie de main-d’œuvre qualifiée persiste. Amplifiés par le renouvellement des générations, les besoins en recrutement s’avèrent difficiles à combler, selon Ghislaine Dacquay, responsable des ressources humaines chez Maho. "Nous avons embauché 38 maçons en 2021, mais avec une quinzaine de départs enregistrés, ce n’est pas assez", assure-t-elle.
Face à ces difficultés, l’entreprise mise sur la fidélité de ses collaborateurs avec des conditions qui ont nettement progressé, mais aussi un plan de formation spécifique. "Dans le bâtiment, les habilitations nécessaires à l’exercice du métier sont multiples : conduite d’engins (Caces), pose d’échafaudage, utilisation des harnais de sécurité. Les possibilités d’évolution sont multiples : un apprenti peut rapidement devenir conducteur de travaux, assure Ghislaine Dacquay. En lien avec l’Opco Constructys, nous aidons à former nos salariés tout au long de leur carrière, en nous appuyant sur leur CPF (Compte personnel de formation, NDLR), leurs compétences et leurs aspirations."
Mieux, le groupe Maho emploie à temps plein un ancien chef de chantier, Philippe Carion, afin d’accompagner au plus près la dizaine d’apprentis âgé de 16 à 30 ans qui intègre chaque année l’entreprise. "C’est un investissement conséquent pour l’entreprise, mais aussi l’opportunité de capter des nouveaux talents", résume Ghislaine Dacquay.