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L’IRD signe une belle année 2022 et étend son offre d'accompagnement des entreprises
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L’IRD signe une belle année 2022 et étend son offre d'accompagnement des entreprises

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Le Groupe IRD fait le bilan d’une année 2022 comptant parmi ses plus belles. Réorganisé autour de quatre métiers, le capital-risqueur régional constate une progression sur tous ses marchés. Et mise plus que jamais sur l’accompagnement des entreprises dans les transitions qui les attendent.

Thierry Dujardin, Jean-Pierre Letartre et Paul Damestoy, le trio à la tête du groupe nordiste IRD — Photo : Jeanne Magnien

Le groupe IRD a réalisé en 2022 la deuxième plus belle année de son histoire, après une activité record en 2021. L’ensemble des activités du groupe, qui se diversifie, représente 357 millions d’euros en 2022, pour un résultat net largement positif, de 14,4 millions d’euros, se félicite Thierry Dujardin, le directeur général de l’IRD. "L’IRD a réorganisé son activité autour de ses quatre métiers piliers, l’investissement, l’immobilier, le M & A, et les services. Son engagement sur le territoire, au travers de toutes ces expertises, fait de l’IRD un modèle unique en France. Personne ne développe autant de services et de synergies, au service des dirigeants."

L’investissement en région

Premier de ces quatre métiers, le capital investissement. IRD Invest a injecté en 2022, au travers de ses différents véhicules d’investissement, 36,8 millions d’euros dans les entreprises de la région, en 35 opérations. Parmi ses différents fonds, Nord Création a connu une année faste, avec un montant record d’investissement de 4,4 millions d’euros, dans 21 entreprises. Le fonds, qui compte actuellement 76 participations pour un montant total de 21 millions d’euros, a accompagné depuis 1990 plus de 400 pépites régionales, comme Anywr, Clicar, ou Agrikolis.

De son côté, IRD Entrepreneurs, qui adresse les entreprises avec un chiffre d’affaires supérieur à 10 millions d’euros, a réalisé deux nouveaux investissements en 2022. Le fonds est désormais partie prenante de huit entreprises, avec un ticket moyen d’1,8 million d’euros. Enfin, le Fonds entrepreneurial territorial de transformation (FE2T), lancé fin 2021, a réalisé ses deux premières opérations. Il est ainsi entré au capital de Proferm, récemment reprise, et de Poclain, symbole de la volonté de l’IRD d’étendre sa sphère d’action dans toute la région.

IRD Immo a connu une activité soutenue en 2022, avec 21,8 millions d'euros investis, pour un total de 68 opérations en portefeuille, et de 295 millions d’euros d’actifs immobiliers. "2022 a vu de belles opérations, comme l’implantation du siège de BasicFit à la Pilaterie, ou de Murphy à Nieppe. Avec la pression sur le foncier, notre activité de réhabilitation des friches est en forte hausse. Nous avons notamment créé un parc d’activité sur les 4 hectares de l’ancien siège des Eaux du Nord, à Lille", décrit Paul Damestoy, le DGA du groupe IRD.

Accompagnement renforcé

Enfin, l’IRD note une forte accélération de son activité de conseil. D’abord sur ses métiers classiques, comme le pôle IRD M & A qui, depuis 35 ans, accompagne les entrepreneurs dans leurs opérations de fusions-acquisitions, ou dans leurs levées de fonds. En 2022, 10 nouvelles opérations ont été menées, concernant 502 salariés. Mais aussi, sur des activités émergentes, comme celles du pôle IRD Solutions, structuré fin 2021 pour proposer un accompagnement complet des TPE, PME et ETI régionales. CoBoost accompagne ainsi la structuration des entreprises et va lancer, en 2023, une offre de fonctions support, DAF, DRH ou DSI en temps partagé. RSE Inside, qui accompagne la transition des entreprises, compte cinq experts pouvant poser un diagnostic complet sur les entreprises régionales. "Il y a un vrai risque de décrochage des TPE-PME. Les exigences d’innovation des grands groupes, et de reporting en matière de décarbonation, vont s’imposer à leurs fournisseurs. Il faut les aider à prendre à bras-le-corps ces sujets," insiste Jean-Pierre Letartre, président du groupe IRD. "La période est vraiment paradoxale : le contexte est très incertain, mais les besoins d’investissements, notamment pour la décarbonation, ont rarement été aussi importants. Il faut pouvoir les accompagner".

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