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L'Incubateur Belle de Mai et la Satt Sud-Est renforcent leurs actions
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L'Incubateur Belle de Mai et la Satt Sud-Est renforcent leurs actions

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C'est au travers d'une convention de partenariat que les deux structures qui interviennent, à des niveaux différents, lors de la création d'entreprises issues ou liées à la recherche publique, ont décidé de renforcer leur action.

Charlie Barla, président de l'Incubateur Belle de Mai, et Laurent Baly, président de la Satt Sud-Est lors de la signature de la convention de partenariat — Photo : D.R.

Une collaboration historique de plusieurs années entre l’Incubateur Belle de Mai et la Satt Sud-est a récemment été confortée par la signature d’une convention de partenariat entre les deux entités par Charlie Barla, président de l’Incubateur Belle de Mai, et Laurent Baly, président de la Satt Sud-Est. "L’objectif est aujourd’hui de nous associer systématiquement sur chaque projet issu de la recherche et en lien avec le numérique ", confie Anastasia Hovanescian, directrice valorisation Start-up et partenariat au sein de la Satt Sud-est, qui poursuit : "le but est de casser la linéarité du parcours de création d’entreprise. Ce n’est plus d’abord la Satt Sud-est et ensuite l’incubateur". Une position partagée par Céline Souliers, directrice de l’incubateur. "L’avantage de travailler ensemble est de pouvoir accélérer l’accompagnement. Nous allons véritablement nous constituer en équipe projet autour des différents dossiers et, non seulement, accélérer les possibilités de transfert de technologique, mais également la mise en place économique des projets".

Détecter des projets très en amont de la création

La Satt Sud a été créée en 2012, sur un territoire comprenant 10 000 chercheurs et 200 laboratoires, afin de permettre de détecter dans les laboratoires, les sujets qui pourraient avoir une ouverture marché et donc donner lieu à un transfert de technologie, que celui-ci passe par la création d’une entreprise par le chercheur ou par un accord de licence accordé à une entreprise. En outre, la structure accompagne la mise en place des projets via des financements. De son côté, l’Incubateur Belle de Mai, malgré sa position au sein du Pôle Medias Belle de Mai, a une vocation nationale et peut accueillir et accompagner des projets issus de toute la France. 70 % des dossiers émanent toutefois de porteurs de projets installés en Paca. Leur accompagnement est lié à la création d’entreprise, à la maturation économique et à la recherche de fonds. "Nous suivons des dossiers d’entreprises innovantes liées à la recherche publique dans le domaine du numérique. Avec ce partenariat, nous allons renforcer nos actions et ainsi aller davantage à la rencontre des laboratoires de recherche, bien en amont. En détectant les projets directement dans les laboratoires, nous pourrons accroître le volume d’entreprises finalement créée", détaille Céline Souliers, dont l’incubateur accompagne entre 30 et 40 porteurs de projets dont une dizaine par an est issue de la recherche. "En moyenne, chaque année, un de nos porteurs de projets est véritablement un chercheur issu d’un laboratoire public, mais très souvent ce sont de jeunes docteurs qui ont travaillé dans le privé et qui créent leur entreprise. Ces opportunités de carrière pour de jeunes docteurs constituent un sujet important, porté par l’État, qui souhaite par ailleurs accroître le nombre de deeptech créées en France", précise-t-elle. Bpifrance augmente ainsi notamment ses financements à ces entreprises. 200 start-up deeptech ont été créées en 2020.

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