Les vélos et trottinettes partagés de Pony accélèrent avec une levée de fonds de 6 millions d’euros
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Les vélos et trottinettes partagés de Pony accélèrent avec une levée de fonds de 6 millions d’euros

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L’opérateur angevin de trottinettes et vélos partagés Pony, déjà présent dans 15 villes d’Europe, vient de lever 6 millions d’euros. En forte accélération, la société créée en 2018 veut avec cette augmentation de capital accompagner son développement et poursuivre sa R & D pour produire à terme son propre vélo en Europe.

L’opérateur angevin aux trottinettes et vélos bleus Pony vient de réaliser une levée de fonds de 6 millions d’euros — Photo : Pony

Pour parvenir à ses ambitions, notamment celle d’être présente dans toutes les villes françaises de plus de 50 000 habitants, l’entreprise angevine Pony, qui propose à la location des vélos et trottinettes partagés, vient de réaliser une levée de fonds de 6 millions d’euros, auprès d’Épopée Gestion et de ses investisseurs historiques Demeter Investment Managers et Aquiti Gestion. L’opérateur angevin, déjà présent dans 15 villes européennes dont Angers et Bruxelles, dit avoir multiplié son chiffre d’affaires par 10 entre 2019 et 2022 (environ 10 M€ de CA) et veut poursuivre son essor en France et en Belgique, tout en consolidant ses efforts de recherche et développement.

Un modèle participatif unique

Fondée en 2018 par Paul-Adrien Cormerais et Clara Vaisse, la société angevine Pony propose la location de vélos, de vélos à assistance électrique et de trottinettes électriques en libre-service. L’entreprise a développé un modèle participatif unique, Adopt a Pony, chaque véhicule appartenant à un particulier qui récupère les gains générés à chaque trajet. La société prend en charge quant à elle la logistique, la recharge et l’entretien. "Adopt a Pony rassemble aujourd’hui plus de 1 800 propriétaires en Europe, précise Clara Vaisse, directrice générale de Pony. Souvent utilisateurs du service, ce sont des habitants convaincus du rôle que Pony a à jouer dans la lutte contre le changement climatique."

Avec l’augmentation de capital réalisée, Pony entend maintenant passer une étape supplémentaire : "Au cours des 24 derniers mois, ajoute Paul-Adrien Cordemais, président de Pony, nous avons prouvé l’utilité et la popularité de nos services dans des villes très différentes : des grandes métropoles comme Bruxelles ou Angers, des villes à taille humaine comme Bourges, des villes de grande couronne comme Évry-Courcouronnes. Partout, nos services rencontrent un très grand succès et facilitent la vie des habitants qui ne possèdent pas de voiture. Avec un bilan carbone dix fois inférieur à celui d’une voiture (29 g de CO2 émis par kilomètre), chaque trajet avec un vélo ou une trottinette Pony permet de réduire drastiquement le principal pôle d’émissions carbones en France : les transports urbains."

Développer son propre vélo

L’opérateur angevin, qui s’est implanté dans 13 villes en deux ans, souhaite accélérer son déploiement dans de nouvelles cités - la France compte environ 120 villes de plus de 50 000 habitants -, mais aussi accélérer sur le plan technologique. L’entreprise veut en effet terminer la conception de son propre vélo électrique et mettre en place une stratégie de rapatriement de sa production sur le sol européen. À la fois pour poursuivre son maillage et accélérer la R & D, Pony, qui comptabilise plus de 500 000 utilisateurs uniques, prévoit l’arrivée de 15 nouveaux collaborateurs dans les prochains mois.

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