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Les intentions de recrutement toujours en hausse en Nouvelle-Aquitaine
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Les intentions de recrutement toujours en hausse en Nouvelle-Aquitaine

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Dans une récente étude sur les besoins en main-d’œuvre des entreprises de Nouvelle-Aquitaine en 2023, Pôle Emploi confirme la forte tendance haussière des intentions d’embauche et la difficulté des recruteurs à trouver des profils adaptés. Les TPE et l’industrie, par le nombre d’un côté et la dynamique de l’autre, se distinguent.

Pôle Emploi dénombre 337 700 intentions d’embauche en Nouvelle-Aquitaine, un record — Photo : Van Tay Media - Unsplash

Pôle Emploi Nouvelle-Aquitaine a récemment publié une étude sur les besoins en main-d’œuvre des entreprises régionales en 2023, réalisée auprès de 37 300 entreprises. On y découvre un nombre de projets de recrutement qui poursuit une tendance haussière, avec +2 % et 337 700 intentions d’embauches contre, par exemple, 178 800 en 2015.

Les TPE portent les recrutements

Ce niveau record (+7 100 entre 2022 et 2023) concerne en majorité (64,2 %) des emplois non saisonniers (+3,6 points sur un an). Toutefois, le nombre d’entreprises envisageant de recruter en 2023 est en baisse de 1,4 point (à 33,2 %) par rapport à 2022, suivant la tendance du niveau national (-1,8 point à 31 %). 49,3 % des projets d’embauche émanent de TPE de moins de 10 salariés, soit 3,8 % de plus qu’en 2022. Suivent les entreprises de moins de 50 salariés (22,8 %, +2,3 %), celles de moins de 200 salariés (15,2 %, -1,3 %) et enfin celles de 200 salariés et plus (12,7 %, -0,2 %).

Difficultés de recrutement à la hausse

De très loin, le secteur d’activité des services (57,5 %) est le plus représenté avec 58 800 intentions d’embauche dans les services aux entreprises (+0,4 %) et 135 500 dans le BtoC. Assez loin derrière suivent l’agriculture (+1 133) et l’industrie agroalimentaire (-559) pour 18,5 % et 62 600 projets (+0,8 %), le commerce en baisse de 4,3 % (38 300 intentions d’embauches, -2 411), la construction à 7 % (23 700 projets, -0,2 %) et enfin l’industrie manufacturière en hausse à 5,6 % (18 800 projets). C’est dans cette dernière qu’on observe la plus forte accélération, avec une augmentation de +7,9 %.

Les difficultés de recrutement, elles, poursuivent à la hausse avec 70,3 % des projets difficiles à pourvoir, un pourcentage supérieur à la moyenne nationale (61 %). Les métiers les plus en tension sont les transporteurs, couvreurs, maçons ou encore les assistantes maternelles, qui jugent le recrutement difficile à plus de 90 % de leurs intentions d’embauche. 85 % des recruteurs manquent de candidats, 79 % jugent les profils qu’ils reçoivent inadéquats et 37 % rencontrent une difficulté de par la nature du poste proposé.

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