L’entreprise de confection de prêt-à-porter haut de gamme Femilux va recruter cent couturiers et couturières d’ici trois ans. Basée à Brûlon, dans le Sarthe, elle en emploie actuellement quatre-vingt-dix. "Nous avons une trentaine de postes à pourvoir rapidement", détaille Cyriaque Lecomte, chargé de communication des Ateliers Fim à Brûlon (qui possèdent également l’entreprise voisine Brûlon Maroquinerie). Même si quelques départs en retraite sont à remplacer, il s’agit surtout de créations d’emploi. Ce besoin est directement lié à un accroissement d’activité : "Le prêt-à-porter se développe, on refuse des commandes".
Plusieurs explications à cette situation : "Le luxe se porte bien et sa bonne santé profite également aux sous-traitants, et plus globalement, les marques de luxe, tout comme leurs clients, apprécient le Made in France. Notre savoir-faire est reconnu". En fonction des collections (été/hiver), Femilux produit des robes, des manteaux, des vestes, des bobs, pour plusieurs marques clientes. Aujourd’hui, une dizaine de lignes et autant d’équipes sont actives. "Nous sommes en train d’installer une ligne supplémentaire et de constituer une nouvelle équipe, d’une quinzaine de personnes" précise Cyriaque Lecomte.
L’exemple du bob
Les personnes recrutées bénéficieront d’une montée en compétences progressive. "Par exemple, sur la ligne mise en place pour les bobs, la nouvelle recrue va effectuer des tâches sur une partie du bob où elle peut piquer droit. Dans un deuxième temps, elle pourra travailler une autre partie du bob en arrondi. On termine par des surpiqûres arrondies. Le niveau progresse selon les postes. En clair, une personne débutante aura la possibilité de travailler chez nous". Quelqu'un sans diplôme, mais avec une expérience de couture, pourra trouver sa place.
De son côté, Brûlon Maroquinerie connaît également une forte croissance, et compte recruter 350 personnes d’ici trois ans. Une importante extension de l’atelier est en préparation.
