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Asteel réorganise sa production et veut devenir propriétaire de ses locaux
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Asteel réorganise sa production et veut devenir propriétaire de ses locaux

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L’entreprise Asteel a été créée pour reprendre à la barre du tribunal PCM, ex Comets, en décembre 2022. Avec une nouvelle méthode de travail, une remise en état de l’outil industriel et des investissements, les deux dirigeants, frère et sœur, récoltent déjà les fruits de leur stratégie. Reste à mobiliser les banques pour obtenir les financements nécessaires.

Nathalie Le Mener, DG, entourée de son frère Lionel Le Gall (à gauche), président, et de Stéphane Le Pivert, chef d’atelier, forment une équipe expérimentée pour le lancement d’Asteel — Photo : Matthieu Leman

"Nous redémarrons d’une page blanche… mais déjà pré-remplie", assure Nathalie Le Mener, directrice générale d’Asteel, entreprise de charpente métallique. Cette page à réécrire, c’est celle de PCM, ex Comets, entreprise de Grâces reprise à la barre du tribunal de commerce en décembre 2022. Une reprise du bail commercial, de l’outil, d’une partie des salariés -20 sur 30- mais surtout une remise à plat de la méthode et de l’outil. "Dès le 1er janvier 2023, nous avons réinstallé un process qualité et ça change tout", précise Lionel Le Gall, président et frère de Nathalie Le Mener. "Nous avons également remis en état le parc machine et redémarré les investissements, avec une nouvelle machine pour manipuler les plaques de couverture et débardage, arrivée en juin, et une autre qui arrivera en septembre."

Des temps de production diminués par deux

Le travail des deux dirigeants a permis de "diminuer par deux" les temps de production. Les plans des bâtiments, 3D et photomontage d’architectes, sont affichés sur les murs pour que les salariés puissent visualiser la place de la pièce qu’ils réalisent et sa finalité sur l’ouvrage. "Les salariés ont retrouvé le sourire", assurent les chefs d’entreprise. D’autant que les collaborateurs ont vu leur salaire augmenter le 1er janvier, tandis qu’une nouvelle hausse devrait suivre.

Et si la plage blanche était déjà "pré-remplie" tel que le précise Nathalie Le Mener, c’est que les dirigeants connaissent bien le secteur de la charpente métallique pour l’avoir entraperçu avec leur père Henri Le Gall qui dirigeait une entreprise identique. Et Lionel Le Gall a déjà dirigé une société de charpente, Atria, dans laquelle travaillait déjà son chef d’atelier, Stéphane Le Pivert, qui l’accompagne depuis 25 ans.

Appel aux banques

Asteel, qui effectue la charpente mais aussi le bardage, la serrurerie et la couverture des bâtiments professionnels mais aussi d’habitation, espère dès cette année atteindre un chiffre d’affaires de 3 à 4 millions d’euros. "L’activité nous donne raison par rapport à cet objectif", souligne Nathalie Le Mener. Mais la PME veut aller plus loin. "Nous avons le projet d’acheter le bâtiment dans lequel nous sommes et de complètement réorganiser la production", reprend Lionel Le Gall. "Mais pour cela, il nous faut 1,5 million d’euros et nous n’avons jusqu’à présent obtenu aucun financement sollicité auprès des banques. Nous les attendons."

Asteel répond à des marchés publics, pour des bâtiments de collectivités. L’entreprise installée dans 6 000 m² à Grâces réalise également la charpente de tours agricoles, de magasins et de maisons particulières. L’entreprise étend son champ d’action. Elle proposant également des études et réalise les travaux pour que la toiture des clients désireux d’avoir des panneaux photovoltaïques puisse les recevoir.

Un nouveau site internet présente les activités de l’entreprise, dont les salariés sont ventilés à parts égales entre fonctions support, atelier (dont le bureau d’études) et chantier d’installation.

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