Financé par le programme des Investissements d’avenir, le projet Fiabilin a permis (sur une durée de 60 mois) a un consortium de 15 partenaires (dont le groupe Zodiac, Arkema, Magna Steyr, groupe Beneteau, Terre de Lin, Dedienne Multiplasturgy Group, l’université de Bretagne Sud ou encore l’entreprise familiale Dehondt) de travailler à la conception de prototypes pour l’industrialisation des composites thermoplastiques biosourcés hautes performances à renfort en fibres de lin.
Pour atteindre les objectifs du projet, les renforts en fibre de lin et semi-produits associés ont été conçus sur une nouvelle plateforme technologique créée par le groupe Dehondt (30 salariés, 7 M€ de CA). Un outil destiné aux développements de solutions « matériaux » pour les partenaires du projet. Pièces d’intérieur pour bateaux, plancher de coffre arrière pour le domaine automobile, coques de sièges pour avions… De nombreuses avancées ont ainsi été réalisées, précise Édouard Philippe, directeur innovation chez Dehondt Composites : « Fiabilin a permis de faire sauter des verrous technologiques sur les caractéristiques de la fibre, des méthodes spécifiques de transformation appliquées à l’utilisation de la fibre de lin et des résines bio-sourcées. Des avancées ont aussi été réalisées en matière scientifique puisque deux thèses (Université Claude Bernard Lyon 1) ont souligné l’intérêt d’utiliser des renforts en lin pour améliorer la résistance antisismique des bâtiments. Ce type de travail collaboratif permet de faire avancer la recherche et nous avons ainsi pu sortir des résultats en matière de résistance du béton. Une première mondiale ! »
