Le domaine viticole Montirius (15 salariés ; CA : 1,7 million d’euros), basé à Sarrians dans le Vaucluse, pratique l’export depuis plus de vingt ans. Sur les 63 hectares de la propriété ce sont 150 000 bouteilles qui sont annuellement produites en Gigondas, Vacqueyras, Côte du Rhône et Vin de pays du Vaucluse. "Nous travaillons en bio depuis 1996. Il y a vingt ans, en France, ce n’était pas forcément un avantage commercial. Mes parents ont alors cherché des débouchés à l’international, notamment au Canada et nous faisions 99 % de notre chiffre d’affaires à l’export", rappelle Manon Saurel, family ambassador du vignoble. Aujourd’hui, les choses sont plus équilibrées et la France (cavistes et restaurants) représente la moitié des ventes. À l’international, outre l’Europe, le domaine est désormais présent au Canada, aux États-Unis, en Chine, à Singapour, au Japon, ou encore en Australie via des importateurs…
Jusqu’en 2019, la prospection du domaine Montirius passait par la présence à des salons professionnels internationaux. "Nous avons alors découvert les possibilités d’accompagnement de la Team France Export (TFE) et notamment les missions de prospections ciblées. Jusque-là, nous attendions un peu passivement les contacts. Nous sommes maintenant acteurs de notre exportation. Avec ces missions, les experts de la TFE détectent les importateurs puis organisent les rendez-vous, le tout pour un tarif très raisonnable", précise Manon Saurel. En novembre 2019, le domaine a ainsi passé quatre jours en Afrique du Sud où il a conclu un accord avec un importateur. Pendant le confinement, la TFE a proposé une prospection digitalisée via visioconférence. Une méthode que le domaine va maintenir. "Nous nous déplaçons ensuite, pour soutenir un partenaire avec lequel nous travaillons déjà. C’est totalement différent".
