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La PME vendéenne Difagri veut doubler de taille d'ici cinq ans
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La PME vendéenne Difagri veut doubler de taille d'ici cinq ans

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Récemment rachetée par le fonds d’investissement FrenchFood Capital, la PME vendéenne Difagri, spécialisée dans les compléments nutritionnels pour animaux, s’est donné une feuille de route ambitieuse. Elle a pour objectif de doubler de taille à cinq ans, notamment en se développant à l’export.

Cédric de Boulogne prend la direction opérationnelle de Difagri — Photo : Caroline Scribe

Changement important à la tête de Difagri pour ses 50 ans. La PME (37 salariés, 20 M€ de CA), basée à Montaigu et spécialisée en nutrition animale, a été rachetée par le fonds d’investissement français FrenchFood Capital. Cette opération accompagne la transmission de l’entreprise par son ancien dirigeant Philippe Gauthier. Ce dernier reste actionnaire et membre du comité stratégique, tandis que Cédric de Boulogne prend la direction opérationnelle de Difagri et entre au capital. Une ouverture du capital de l’entreprise à l’ensemble des salariés est, par ailleurs, prévue prochainement.

Investissement dans l’outil industriel

Portée par une croissance annuelle moyenne de 14 % sur les cinq dernières années, Difagri s’est doté d’un outil industriel de 4 800 m² entièrement automatisé qui lui permet de produire, sous forme de poudres, de granulés ou de liquides, des compléments alimentaires pour l’élevage, en conventionnel ou en bio. Ces produits contribuent à la santé et au bien-être des animaux dont ils améliorent les performances. Difagri va encore investir 1,2 million d’euros dans une station de microdosage supplémentaire. "Cet équipement, qui peut doser automatiquement 72 matières premières, offre des gains de productivité et du confort aux opérateurs. Nous possédons l’un des sites les plus modernes d’Europe dans notre secteur d’activité", explique Cédric de Boulogne.

Difagri investit 1,2 million d'euros dans son usine de Montaigu — Photo : Difagri

Cette usine, dont les capacités peuvent encore être doublées, permet à Difagri de proposer une gamme de 1 800 produits à ses clients. "Ce sont pour 6 % des éleveurs, ce qui nous permet de garder une connaissance fine de leurs besoins et de leurs contraintes, pour 74 % des distributeurs, avec beaucoup d'aide à la vente et de formation pour les accompagner. Nous écoulons, enfin, 20 % de notre production à l’export", décrit le dirigeant.

International

Sur un marché qui se concentre, Difagri a pour objectif de doubler de taille d’ici cinq ans, à travers trois axes de développement. Le premier passe par l’élargissement de ses marchés. L’entreprise, qui fabrique des aliments pointus pour les chevaux de compétition ou encore pour les escargots, réalise l’essentiel de son chiffre d’affaires sur les marchés des bovins, ovins et caprins. Elle entend renforcer ses positions auprès des élevages porcins et ovins. Un chef de produit va être recruté dans cette perspective. Difagri entend également porter la part de l’export à 40 % du chiffre d’affaires, tout en faisant croître ce dernier. Outre l’Europe, la PME vise les marchés d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine. "L’export constitue un facteur de résilience. Il soutient également notre processus d’innovation en nous enrichissant des problématiques des autres pays", commente Cédric de Boulogne. Enfin, Difagri veut aller chercher via des partenariats et des opérations de croissance externes les briques technologiques lui permettant de maîtriser de nouvelles formes de préparation, de conservation et de présentation de ses compléments nutritionnels et diététiques. "FrenchFood Capital nous donne les moyens d’être au rendez-vous de notre feuille de route dans cinq ans", conclut Cédric de Boulogne.

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