La coopérative Eureden dévoile ses axes de développement
# Agriculture

La coopérative Eureden dévoile ses axes de développement

S'abonner

La nouvelle coopérative bretonne Eureden s’est dotée fin décembre d’une nouvelle gouvernance avec comme président Serge Le Bartz et Alain Perrin comme directeur général. Ces derniers ont détaillé leur feuille de route pour les prochaines années avec des investissements, des développements à l’international, de nouvelles marques et filières.

— Photo : © Eureden

Un an après la création de l’union Eureden (9 000 salariés, 3,2 Md€), les coopératives fondatrices Triskalia et Groupe d’aucy ont fusionné au 1er janvier 2021, pour donner naissance à une coopérative unique, dotée d’une nouvelle gouvernance. Ancien président et directeur de Groupe d’aucy, Serge Le Bartz et Alain Perrin, ont été élus président et directeur d’Eureden par le premier conseil d’administration électif, composé de 30 membres. Dominique Ciccone, ex-DG de Triskalia, restera un an de plus pour épauler le président sur des « dossiers stratégiques pour le développement à plus long terme d’Eureden », explique Serge Le Bartz. Début janvier, la nouvelle coopérative a également dévoilé son plan stratégique qui vise 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires d’ici 7 ans pour faire d’Eureden « le leader du bien manger » tout en restant polyvalent sur ces six activités : agriculture, œuf, viande, légume surgelé, légume appertisé et distribution verte.

Nouvelles marques et international

Pour y parvenir, la nouvelle direction mise notamment sur la transformation digitale pour attirer et accompagner les jeunes agriculteurs. Eureden a également prévu de créer de nouvelles filières et marques à l’avenir tout en consolidant, voire en élargissant, les filières existantes comme d’aucy, Paysan Breton ou encore Globus. « L’international est un relais de croissance. Nos marchés français sont sous pression mais il y a des opportunités ailleurs », estime justement Alain Perrin. La coopérative possède déjà des usines en Hongrie et en Espagne et est présente commercialement dans plus de 30 pays.

Fin 2020, Eureden a obtenu un crédit syndiqué de 547 millions d’euros. De quoi couvrir le plan d’investissement de 90 millions d’euros en moyenne par an sur trois ans. « L’effort porte sur nos outils industriels. Nous allons les moderniser, les sécuriser et les mettre aux normes », indique Alain Perrin. Ce financement doit aussi permettre à Eureden de se développer grâce à des opérations de croissance externe.

# Agriculture