Nantes
La banque populaire Grand Ouest déploie 12 chantiers RSE via sa communauté interne "Respire"
Nantes # Banque # RSE

La banque populaire Grand Ouest déploie 12 chantiers RSE via sa communauté interne "Respire"

S'abonner

L’association Dirigeants Responsables de l’Ouest a lancé, en 2019, 12 chantiers pour faire baisser de 50 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Pour appliquer sur le terrain ce scénario de transition, la BPGO a créé une communauté interne de salariés volontaires, dotée de moyens dédiés.

Nathalie Baudet est la directrice RSE et esprit coopératif chez BPGO — Photo : Nathalie Baudet

Dans la foulée des Universités de l’Économie Responsable de juin 2019, les Dirigeants Responsables de l’Ouest (DRO) ont lancé 12 chantiers pour diminuer de moitié les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Membre de l’association depuis sa création en 2010, la Banque Populaire Grand Ouest (BPGO) a choisi de mettre en application ce scénario de transition par l’intermédiaire d’une communauté de collaborateurs, volontaires pour s’emparer des enjeux climatiques et proposer des réponses à l’échelle de l’entreprise. "Nous avons choisi de dupliquer les chantiers DRO au sein de la banque pour mettre en œuvre concrètement les transitions, en nous appuyant sur une communauté de collaborateurs motivés. Cela nous a semblé être la meilleure façon d’impulser une dynamique", souligne Nathalie Baudet, directrice RSE et esprit coopératif chez BPGO.

Une communauté interne

Créée en septembre 2019, la communauté Respire rassemble 143 salariés sur les 3 100 que compte la banque. Dotée d’un budget de 150 000 euros sur trois ans, elle permet aux salariés membres de consacrer deux jours par mois à son service, en dehors de leur poste. "Respire s’inscrit dans le cadre des différentes communautés internes qui sont mises en place au sein de la banque pour s’emparer de sujets d’intérêt général, comme Les Elles du Grand Ouest qui agit pour la mixité ou HandiGo pour les personnes en situation de handicap", précise Nathalie Baudet. Les membres de Respire se réunissent une fois par an en plénière sur site, une fois par mois pour suivre les sujets. Chaque chantier se retrouve à sa convenance pour faire avancer les projets.

Des actions concrètes

Nombre d’entre eux se sont concrétisés : une miniforêt a été plantée sur le site de la BPGO à Rennes, des ruches installées sur celui de Nantes, éclairages et ordinateurs s’éteignent automatiquement à partir de 22 heures… À l’initiative de la collaboratrice d’une agence, les plastiques - les stylos mais pas que - sont collectés par la marque Bic qui leur donne une seconde vie sous la forme de bancs. "Chaque agence qui le souhaite pourra recycler ses stylos, ainsi que ceux de ses clients, et acheter des bancs en plastique recyclé", commente Nathalie Baudet. De la même manière, alertée par les salariés d’une agence sur le gaspillage autour des cafés et déjeuners d’entreprise, la banque envisage d’investir dans l’achat du mini lave-vaisselle Bob, fabriqué en Vendée, pour laver la vaisselle et les gobelets non jetables. Dans le cadre de la promotion des mobilités douces, des ateliers sont organisés pour réviser et réparer gratuitement, sur le temps de travail, les vélos des "vélotaffeurs"… "Toutes les idées qui ont émergé en 2019 ont été réalisées. L’enjeu est maintenant d’impulser un second souffle à la communauté Respire, en l’ouvrant, en menant des actions de formation et de sensibilisation, comme la formation à la fresque du climat, et en nommant un référent dans chaque agence pour démultiplier les initiatives", conclut Nathalie Baudet.

Nantes # Banque # RSE