Spin-off de l'ex-agence design Studio Qooq, Kosmoss (400.000 euros de CA en 2016 ; 8 collaborateurs) ne manque pas d'idées pour booster sa croissance. L'agence stéphanoise de business development, qui conjugue compétences en design, digital et marketing pour accélérer le business de ses clients, vient de lancer Le Chaudron.
« Il s'agit d'un lieu de coworking et networking que l'on va ouvrir au sein de nos locaux. Ce lieu a pour vocation d'accueillir des freelances et entrepreneurs nomades. L'idée c'est de bosser et réseauter ensemble. On croit qu'il va se passer des choses et qu'in fine, ces entrepreneurs auront envie de faire du business avec nous. On n'est pas des philanthropes», explique Julien Legat (ex-Coursiers verts, Probikeshop) responsable du marketing chez Kosmoss.
Un serious game
Parallèlement à ce Chaudron de 15 places, qui ouvrira ses portes le 1er novembre, Kosmoss démarre la commercialisation d'un serious game, baptisé « La Clientitude ».
« On parle beaucoup d'expérience client. Derrière, il y a des parcours clients et des étapes et donc des points de contacts. Entre les commerciaux terrains, les réseaux sociaux, les sites e-commerce... L'entreprise a de plus en plus de points de contact avec ses clients. Or, depuis deux ans, on s'est aperçu que la plupart des entreprises ne savaient pas gérer ces points de contacts », expliquent Julien Legat et Sylvain Vallier, fondateur de Kosmoss.
Pour pallier ce manque, les deux entrepreneurs ont donc décidé de développer un serious game qui va permettre aux entreprises d'établir un diagnostic précis. En 24 heures, les entreprises qui adopteront « La Clientitude » vont pouvoir faire jouer tous leurs salariés et obtenir ainsi une cartographie de l'ensemble de leurs points de contacts clients. Ce qui leur permettra ensuite d'analyser ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas.
Cheval de Troie
« Cela va nous permettre d'avoir une vision globale de l'interaction entre l'entreprise et ses clients et de pouvoir faire derrière des préconisations. Libre à l'entreprise de choisir ensuite de travailler avec nous ou d'autres prestataires sur les différents points », précise Julien Legat.
Outil de diagnostic préalable, aux allures de cheval de Troie, ce serious game devrait surtout conduire Kosmoss à conquérir de nouveaux clients. « Pour l'instant, on gère une douzaine de projets de business development. L'objectif est d'en gérer 25 en 2018. Si la récolte est bonne, cela devrait nous conduire à doubler notre chiffre d'affaires », concluent de concert nos deux dirigeants.
