« Nous avons vocation à être une plateforme en ligne, hors sol, mais nous dédions toujours une personne à chaque projet », confie Adrien Aumont, fondateur de KissKissBankBank, la plateforme de crowdfunding, devenue depuis l’été 2017, filiale de La banque postale. « Pour nous le quadrillage du territoire est important. La proximité avec nos clients est essentielle », ajoute-t-il. « Pour un projet, aller chercher 5 000 euros, cela demande une vraie réflexion. Cliquer sur un bouton en ligne est insuffisant », poursuit de son côté Fanny Havas, qui dirige l’antenne marseillaise de la plateforme. « Si 70% de nos projets arrivent à se financer, c’est grâce à cet accompagnement, à cette proximité. Les projets sont vraiment traités en Paca, dans nos locaux basés à la Friche de la Belle de Mai, à Marseille ». En moyenne chaque projet fédère une centaine de contributeurs qui apportent chacun autour de cinquante euros.
Accroître le quadrillage du territoire grâce à La Banque postale
KissKissBankBank prend une commission de 8% sur la somme levée. « Nous ne gagnons de l’argent que si les objectifs sont atteints. Nous nous employons ainsi clairement à la réussite des porteurs de projet qui nous font confiance. Nous avons l’expérience et nous savons comment rendre les pages de présentation des projets les plus attractives possibles. Tout le monde va dans le même sens », insiste le fondateur de la plateforme, qui envisage désormais de se déployer plus largement au travers de l’Hexagone au travers des Postes. « Il y a des dossiers que la banque sait financer et d’autres pour lesquels les modes de financement alternatifs, comme les plateformes de crowdfunding sont importants. Nous ne devons en négliger aucun et nos conseillers proposeront désormais la solution de KissKissBankBank », confie Benoit de Rosamel, directeur Méditerranée de La Banque Postale pour les entreprises et le développement des territoires. « Nous travaillons depuis maintenant cinq ans avec KissKissBankBank…. »
Musique, solidarité, initiative sociale, associations, PME… Les secteurs d’activités bénéficiant des services de KissKissBankBank sont variés. « Nous acceptons en moyenne un projet sur trois. Souvent, ceux que nous rejetons sont simplement trop en avance. Ils doivent encore travailler à structurer leur projet avant d’avoir recours au crowdfunding. Avec KissKissBankBank, les porteurs de projets sont confrontés à deux contraintes : l’une est le montant minimum à atteindre et l’autre est la durée. Ces deux critères sont vertueux. C’est parce qu’il y a une durée fixée que les porteurs de projets s’investissent et mettent l’énergie nécessaire à leur levée de fonds », conclut Fanny Havas.
