Tout un symbole. Les équipes de l’entreprise nordiste Doublet (250 salariés, 40 M€ de chiffre d'affaires), spécialiste du pavoisement et de l'événementiel, ont dès à présent la lourde tâche d’orchestrer le passage et l’arrivée de la flamme olympique en France pour les prochains JO. Avant de réussir l’épreuve finale de 2024, la société familiale a d’abord fait le pari de se grouper avec une dizaine d’autres entreprises pour décrocher cet appel d’offres.
Une dizaine de recrutements
Deux années de travail intense s’annoncent pour réaliser le tracé et organiser le relais entre les porteurs de la flamme. De quoi nécessiter une dizaine de recrutements. Autre challenge, fournir la signalétique et la visibilité attenantes à cet événement d’envergure qui a vocation à rayonner dans tout le pays. Le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques (COJO), présidé par Tony Estanguet - qui avait d’ailleurs visité l’entreprise Doublet en 2019 - envisageait un passage dans l’ensemble des départements. Certains ont cependant d’ores et déjà décliné, refusant de payer un ticket de 150 000 euros pour voir passer le feu olympien.
La force de l’expérience
Doublet peut s’appuyer sur une expérience de longue date en matière de grand rendez-vous sportifs, forte de son partenariat de vingt ans avec l’organisation du Tour de France par exemple. Ou encore, lors de la fourniture de dispositifs de visibilité pour une dizaine d’olympiades précédentes, en commençant par celle d'Albertville en 1992. Plus récemment, en 2012, Doublet avait remporté l’appel d’offres du pavoisement officiel des JO de Londres. Banderoles, bâches, habillage de barrières… Un contrat de plusieurs dizaines de milliers d’euros dont on connaîtra prochainement le vainqueur pour cette édition parisienne de 2024. Nul doute que Doublet est déjà dans les starting-blocks.