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Imepsa vise de nouveaux marchés pour devenir une ETI
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Imepsa vise de nouveaux marchés pour devenir une ETI

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Seule entreprise de Dordogne à avoir intégré le programme ETIncelles, Imepsa, spécialisée dans l’injection plastique, veut poursuivre son développement en lançant de nouveaux produits, dont un modèle de chariot de distribution de repas pour les établissements médico-sociaux.

Cédric Lebel, directeur général délégué présentant le nouveau chariot de distribution de repas — Photo : Claude-Hélène Yvard

La société de plasturgie Imepsa (220 salariés, 35 M€ de CA au niveau du groupe), dont le siège est situé à Montrem (Dordogne), affiche de belles ambitions : d’ici cinq ans, elle souhaite devenir une ETI, atteindre un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros et franchir le cap des 250 salariés. Pour atteindre cet objectif, Imepsa a intégré le programme gouvernemental ETIncelles, lancé le 21 novembre dernier. "Nous venons de rentrer dans ce cursus avec pour objectif d’être accompagnés sur plusieurs actions, comme de nous sensibiliser à la commande publique. Il s’agit de donner des armes à la PME que nous sommes pour grandir," précise Cédric Lebel, directeur général délégué.

Un chariot pour les Ehpad

L’entreprise débute depuis deux mois la commercialisation d’un chariot de distribution de repas pour les résidences pour personnes âgées de conception française sous la marque Enova. Une partie de la production est réalisée en Italie, mais à proximité de la frontière. "Depuis un an et demi, nous avons choisi de développer notre propre modèle grâce à notre bureau d’études. Ce sont des assiettes et des technologies de polymères, qui supportent très bien les grandes variations de températures. Elles permettent de conserver les plats au chaud. Ce chariot offre une garantie de confort pour les utilisateurs et prévient les troubles musculosquelettiques. En termes de marchés, nous visons les résidences pour personnes âgées en France, mais nous commençons à discuter avec nos partenaires européens en Suisse, Belgique et Italie", explique Cédric Lebel, directeur général délégué.
Certaines versions multifonctions permettent de gérer 28 plateaux de petit-déjeuner et 14 plateaux-repas et sont équipées de roulettes. Le lancement ce produit a nécessité un investissement d’un peu plus de 450 000 euros, pour lequel l’entreprise périgourdine a bénéficié d’une aide de la Région.

Pas de développement sans la fibre

Créée en 1969, l’entreprise dispose de quatre sites en France et un Casablanca (Maroc), mais la maison mère demeure à Montrem et réunit quelque 70 collaborateurs. Elle a conservé ses trois cœurs de métiers historiques sur la plasturgie : conception, production et distributeur avec ses propres marques. Ses dirigeants, dont Laurent Stipal le PDG, ont fait le choix de rester sur ce territoire mais aurait pu le quitter si la fibre n’était pas arrivée en début d’année. Un sujet vital pour la société et son futur développement. "C’était le seul endroit où nous fonctionnions encore avec l’ADSL. Nos trois bureaux d’études éprouvaient des difficultés à échanger de gros fichiers de manière sécurisée. Les sites de production travaillent désormais en synergie avec une seule base de données", détaille Cédric Lebel. De nouveaux collaborateurs devraient venir grossir les rangs d’Imepsa en 2024, avec des profils commerciaux et techniques.

Dordogne # Plasturgie # Ehpad # Santé # Industrie # Investissement # PME # International