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Ford Blanquefort : les réactions au rejet définitif de l'offre de reprise de Punch
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Ford Blanquefort : les réactions au rejet définitif de l'offre de reprise de Punch

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À l'annonce du rejet du constructeur automobile Ford de la proposition de reprise du groupe belge Punch Powerglide pour son site de Blanquefort, en Gironde, les réactions n'ont pas tardé. Extraits.

— Photo : Astrid Gouzik

Alain Juppé, maire de Bordeaux, président de Bordeaux Métropole

« Bordeaux Métropole, en lien avec la région Nouvelle Aquitaine, mettra tout en œuvre pour contribuer à l’implantation de nouvelles activités sur le site et demande à l’Etat d’exiger de Ford de prendre enfin ses responsabilités pour financer un vrai plan de revitalisation du site.

Je voudrais aussi remercier Bruno Le Maire ainsi que le délégué aux restructurations d’entreprises, Jean-Pierre Floris, et leurs équipes, qui, depuis plusieurs mois, ont tout tenté, dans le cadre de la législation existante, pour favoriser une reprise de FAI. Cette législation, qui impose à un groupe de rechercher un repreneur sans lui donner l’obligation d’accepter un projet de reprise crédible, ni d’assurer un volume de commandes permettant d’assurer la transition, est manifestement insuffisante. »

Jean-Luc Gleyze, président du Conseil départemental de la Gironde

Jean-Luc Gleyze et sa première vice-présidente Christine Bost accusent la direction de Ford d'être des « patrons voyous, cyniques et uniquement motivés par le profit de leurs actionnaires, tandis que les salariés de Ford Blanquefort, leurs familles et, au-delà une grande partie de la Gironde, vont payer au prix fort cette décision indigne et scandaleuse. Dans ce moment difficile et pour leur avenir, nous ne les laisserons pas tomber ! Face à ces abus du libéralisme mondialisé dans ce qu'il a de plus violent, la Gironde a bien entendu demandé à Ford la restitution des sommes qu'elle lui a versées. »

CGT Ford Blanquefort

« Sans surprise, Ford a rejeté le dernier projet de reprise proposé par Punch. Nous n'avons pas plus de précisions sur la façon dont cela s'est passé, on suppose que Ford a été expéditif et aussi peu coopératif qu'auparavant.

Nous nous n'avons pas non plus de précisions sur le contenu du projet Punch, quels clients, quels niveaux de productions, quels investissements, quelles garanties pour les salariés ? Rien, aucun détails, comme si cela ne nous regardait pas.

L'Etat, le ministère du travail, la Direccte pourraient (ou devraient) homologuer ce PSE de fermeture, qui est exactement le même que celui qui avait été refusé et rétorqué par la Direccte le 29 janvier. C'est grotesque. Il suffit donc à Ford d'insister pour gagner enfin, par le passage en force de son PSE. »

Benoit Simian, député de la cinquième circonscription de la Gironde

Nathalie Delattre, sénatrice de Gironde

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