Énergie Côté Sud pose les bases d’une croissance pérenne
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Énergie Côté Sud pose les bases d’une croissance pérenne

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Pour continuer d’exister dans un paysage très concurrentiel, pour se positionner aussi comme un acteur de choix, Énergie Côté Sud déploie une stratégie qui repose sur trois piliers. Le premier électricien indépendant du sud-est mise sur le volume, la diversification et l’amélioration continue.

Energie Côté Sud emploie 200 personnes — Photo : DR

Pour ses clients, pour ses salariés et pour le territoire, le premier électricien indépendant du sud-est, Énergie Côté Sud, implanté à l’est de Toulon, vient de s’engager dans le parcours CEDRE, Contrat pour l’emploi et le développement responsable des entreprises en région Paca avec, à terme, l’ambition de décrocher un premier label RSE. "Nous faisons déjà plein de choses en termes de RSE et avons souhaité structurer notre démarche pour accroître la visibilité de l’entreprise, valoriser le métier d’électricien, attirer et fidéliser des talents", explique Delphine Haubertin, directrice des ressources humaines.

Une double diversification

Pour le dirigeant, David Haubertin, il s’agit aussi de poser les bases d’une croissance pérenne, de se donner les moyens de poursuivre une aventure commencée par son père Lionel Haubertin, en 1998. "Dans un contexte très concurrentiel et très dépendant des permis de construire, qui s’est soldé par plusieurs dépôts de bilan en région, nous déployons une double stratégie axée sur le volume et la diversification avec pour objectif, l’atteinte des 25 millions d’euros de chiffre d’affaires à l’horizon 2025."

Premier acteur de son secteur dans la construction de logements neufs avec plus de 3 000 logements neufs électrifiés par an, Énergie Côté Sud (CA 2021 : 20 M€) déploie son savoir-faire à l’ouest du Var, après l’acquisition de l’entreprise ACEC implantée à Nîmes et à l’est avec l’ouverture d’une agence à Fréjus en avril 2021. "Nous détenons 25 à 30 % de parts de marché dans le Var, nous sommes bien implantés dans les Bouches-du-Rhône, nous espérons plus que doubler le chiffre d’affaires d’ACEC d’ici 2025 pour viser les 5 millions d’euros et nous prévoyons de passer de 1 à 2 millions d’euros d’activités dans les Alpes-Maritimes", détaille le dirigeant.

La diversification s’incarne quant à elle, dans le pôle Services, permettant "de palier la baisse des marges et de réduire notre dépendance à un seul marché, le logement neuf", souligne David Haubertin. Ce pôle intervient auprès des syndics de copropriété, des bailleurs sociaux, particuliers ou gestionnaires de bâtiments tertiaires pour la réalisation de travaux de rénovation courants forts et courants faibles, pour l’installation de bornes de recharge pour véhicules électriques ou de panneaux photovoltaïques en toitures. Ce pôle pèse 1,3 million d’euros de chiffre d’affaires et devrait franchir les 2 millions d’euros en 2025.

La qualité, socle d’attractivité

Limiter les risques, c’est aussi revoir son organisation en interne pour peaufiner son image à l’extérieur. Vis-à-vis des clients mais aussi de potentielles recrues. L’entreprise a décroché sa certification ISO 9001, engagé une démarche "Lean" et RSE. "Nous voulons positionner Énergie Côté Sud comme un acteur de choix en région Paca. Nous voulons montrer que le BTP peut être "vert", mais aussi et surtout sexy pour donner l’envie aux jeunes et aux femmes d’embrasser une carrière chez nous", explique Delphine Haubertin. L’entreprise toulonnaise, qui emploie 200 personnes, fait grandir ses salariés en interne et forme aussi au métier d’électricien du bâtiment via un partenariat avec Pôle emploi et l’agence d’intérim Randstad, une formation qui a débouché sur 15 titularisations en CDI en six ans. Demain, la PME, qui dispose déjà d’un chantier école, prévoit de construire son nouveau siège social et ses dirigeants envisagent déjà la création de leur propre centre de formation.

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