Finistère
Edifix impose sa patte sur la marque des entreprises brestoises
Finistère # Services

Edifix impose sa patte sur la marque des entreprises brestoises

S'abonner

Créée en 2011 à Gouesnou (Finistère) par Gildas Peton et Jean-Charles Milin, Edifix, le concepteur et réalisateur de points de ventes pour professionnels, remonte la pente après une année 2020 à l’arrêt à cause du Covid. Après le départ en retraite de Jean-Charles Milin l’année dernière, Gildas Peton a fait entrer à ses côtés quatre salariés au capital.

Gildas Peton, dirigeant d’Edifix à Gouesnou, garde dans son bureau les esquisses réalisées pour ses clients — Photo : Isabelle Jaffré

En un peu plus de dix ans, la discrète entreprise de Gouesnou, Edifix (17 salariés, 3,5 M€ de CA), qui conçoit et réalise des points de ventes pour les professionnels, a réussi à imposer sa patte à Brest et aux alentours. Parmi les réalisations les plus emblématiques de la société, se trouvent des bars ou restaurants (le Remorkeur, les P’tites Recettes, la Rédac, le Ruffé), des boutiques (Vélozen, Terres d’Embruns, la Trinitaine) mais aussi des noms d’entreprises bien connues (A comme Assure, Poder, les Papillons Blancs) qui leur ont confié la refonte de leurs espaces de travail. "Notre métier est de créer des univers qui mettent en valeur l’image de marque de nos clients. Nous communiquions assez peu jusque-là", convient le cofondateur Gildas Peton.

Changement au capital

Celui-ci a créé Edifix en 2011 avec Jean-Charles Milin. "Nous étions deux Finistériens exilés à Paris. Nous nous sommes rencontrés sur un projet et nous sommes tout de suite bien entendus", se souvient le gérant. Ils ont alors l’idée d’une agence globale de design de lieux pour les professionnels, à Brest, pour revenir sur leurs terres. Jean-Charles Milin est parti en retraite en 2021 et Gildas Peton, qui détient 52 % du capital, a alors fait entrer quatre salariés à ses côtés.

Après deux années compliquées par le Covid, Edifix repart désormais de l’avant. "Nos clients sont à 60 % des CHR (café, hôtels, restaurants), contre 40 % de tertiaire. Nous avons été arrêtés un an", confie le dirigeant qui a pu contracter un PGE pour passer la crise. Edifix affichait, avant la crise Covid, une croissance régulière (+10 % environ) et avait atteint 4,5 millions d’euros de chiffres d’affaires en 2019. Après une année quasi blanche en 2020, la société a réalisé 3,5 millions d’euros en 2021. "Nous retrouvons petit à petit un rythme normal. Seule différence : nous avons moins de visibilité car nos clients prennent davantage de temps pour se décider", constate Gildas Peton. L’objectif aujourd’hui est de diversifier l’activité pour atteindre 50 % de CHR et 50 % de tertiaire.

Garder de la proximité

"Notre force est de tout faire de A à Z : du premier dessin au suivi de chantier, en passant par le montage financier et le conseil, explique Gildas Peton. Je nous vois comme des lisseurs de problèmes." Pour le dirigeant, qui est aussi le premier commercial, pas question de chercher la croissance à tout prix. "Mon objectif est de ne pas dépasser 5 millions d’euros de chiffre d’affaires et 25 salariés", insiste le dirigeant qui se dit plus passionné par la création que par la gestion d’entreprise pure. "Je n’ai pas envie de faire grossir l’entreprise et de perdre l’équilibre de notre équipe, qui permet une proximité avec nos clients."

Edifix travaille à 90 % en Bretagne, mais a aussi des clients ailleurs en France, comme le magasin-concept du vendeur en ligne de produits pour vélo Probikeshop. "J’aime travailler avec des gens qui partagent nos valeurs", indique Gildas Peton. Il applique la même logique pour ses partenaires et fournisseurs : "80 % sont à moins de 50 km, sauf pour certains produits très spécifiques pour lesquels nous voulons des ateliers, des usines familiales. Nous allons alors les chercher au Portugal, en Pologne ou encore en Italie."

Finistère # Services # Restauration # Hôtellerie # Conseil en communication et marketing
Fiche entreprise
Retrouvez toutes les informations sur l’entreprise EDIFIX