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Dominique Dalle : « Au Centre des jeunes dirigeants, j’ai trouvé ma deuxième famille »
Témoignage Lille # Réseaux d'accompagnement

Dominique Dalle : « Au Centre des jeunes dirigeants, j’ai trouvé ma deuxième famille »

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Créatrice de l’association "Entreprendre pour apprendre" alors qu’elle n’avait pas trente ans, Dominique Dalle s’est tournée vers le Centre des jeunes dirigeants pour ne pas rester seule dans le pilotage de son projet. Une opportunité pour se former et échanger au quotidien avec d’autres chefs d’entreprise.

— Photo : EPA

« Rapidement après avoir créé mon association, j’ai été confrontée à des problématiques communes à tous les chefs d’entreprise, et j’ai eu besoin de pouvoir échanger sur différentes questions, retrace Dominique Dalle, la déléguée générale d’Entreprendre pour apprendre (13 salariés, 1,2 M€ de CA), une association qui sensibilise les jeunes à l’entrepreneuriat. J’ai donc adhéré au Centre des jeunes dirigeants (CJD) en 2009. En dix ans, je m’y suis formée, j’y ai fait de belles rencontres… J’y ai trouvé beaucoup de réponses, et des moyens de combler des lacunes, sur des points techniques, comme la comptabilité ou la gestion, ou sur mes relations avec les autres, et surtout, avec moi-même.

Un réseau pour se mettre à nu avec ses pairs

Dans ma vie de tous les jours, je n’ai pas de sentiment de solitude. Je suis bien entourée, mais c’est agréable de pouvoir se retrouver entre dirigeants, pour échanger sur des sujets spécifiques, auxquelles nos proches ne prêtent pas forcément une oreille très attentive ou expérimentée.

« Au CJD, c'est le seul endroit où on peut tout se dire, y compris se faire dire qu'on a tort. Ce sont ce genre de discussions qui font progresser. »

J’aime le CJD, parce que c’est un réseau au sein duquel on peut se mettre "tout nu", abandonner le rôle de représentation qu’on se doit d’avoir, en tant que dirigeant, face à nos collaborateurs, à nos clients ou à nos fournisseurs. C’est le seul endroit où on peut tout se dire : "J’ai raté", "J’ai pris une mauvaise décision", "Je ne sais pas quoi faire", etc. Et en retour, on peut s’y faire signaler des faiblesses qu’on n’avait pas identifiées, s’entendre dire "Là, c’est toi qui as tort", même si ça n’est pas toujours agréable. Ce sont ce genre de discussions qui font progresser.

Des "amis bouées" pour sortir la tête de l'eau

Au CJD, j’ai aussi pu rencontrer des « amis bouées », qui sont devenus à la fois des copains de tous les jours et de véritables bouées, ceux vers qui je me tourne quand ça ne va pas, et à qui je peux tout lâcher. On se voit pour un déjeuner, ou on s’appelle pour parler de tout et de rien, et on en ressort regonflé à bloc. Je prends l’exemple de mes enfants, qui font du rugby : pour eux, leur club est une deuxième famille. Au CJD, j’ai, moi aussi, trouvé ma deuxième famille professionnelle. »

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