Keolis (68 000 collaborateurs, 6,7 Md€ de CA) exploite plusieurs réseaux de transports dans les Hauts-de-France, notamment Transvilles à Valenciennes et Ilévia à Lille. Les usagers, qui avaient délaissé les transports en commun pendant la période Covid, sont de retour sur les différents réseaux opérés par le groupe. "Nous sommes revenus à un niveau de fréquentation des transports proche de 2019, autour de 95 %, voire à plus de 100 % là où nous avons pu développer l’offre, comme à Rennes où nous avons lancé en septembre une deuxième ligne de métro. Les usagers ont des attentes sur le sanitaire, sur le sans-contact, plus fortes qu’avant le Covid. Nous avons des projets à la Métropole européenne de Lille pour améliorer les informations autour de l’affluence, pouvoir par exemple afficher combien de personnes sont à bord", détaille Marie-Ange Debon, PDG de Keolis France.
À Lille, la modernisation du réseau et du matériel roulant est un enjeu fort, autour duquel se cristallisent les tensions créées par les retards récurrents dans la livraison des nouvelles rames de métro par Alstom, qui doivent assurer le doublement de capacité de la ligne 1.
"La Métropole met beaucoup de pression sur Alstom comme fournisseur. On travaille avec la Métropole pour que tous les tests puissent être effectués, que le matériel soit livré, et qu’on puisse désengorger le métro lillois. Tout en continuant à développer l’offre complémentaire, comme le tram ou le bus à haut niveau de service", détaille Marie-Ange Debon. Le tracé des nouvelles lignes de tram a d’ailleurs été récemment validé par la Métropole européenne de Lille.
