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Barillec rachète Le Gall
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Barillec rachète Le Gall

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Spécialisé dans l’électricité pour la naval, le Concarnois Barillec rachète son concurrent de l’autre côté du port : Le Gall, qui deviendra Barillec Marine Services. L’intégration sera effective au 1er juillet. Le groupe veut aussi se développer en Europe du Nord.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Bel anniversaire pour Barillec. L’entreprise, qui fête cette année ses soixante ans, vient d’annoncer le rachat d’un de ces concurrents à Concarneau, située de l’autre côté du port la société Le Gall (30 salariés ; 4 millions d’euros de chiffre d’affaires), spécialisée dans l’électricité marine, le cœur de métier de Barillec. L’intégration se fera au 1er juillet avec un changement de nom, Le Gall devenant Barillec Marine Service. Le groupe concarnois comptera alors 250 salariés pour un chiffre d’affaires consolidé de 40 millions d’euros. « Nous serons ainsi juste à côté de notre principal client : Piriou », note le président de Barillec depuis 2016, Loïc Gromellon.

Un groupe diversifié

Filiale – avec une certaine indépendance - de Vinci Energies France depuis 1984, Barillec s’est petit à petit diversifiée. Le groupe compte aujourd’hui 5 activités. Barillec Marine reste l’activité historique d’électricité pour les navires qui reste majoritaire (45% du CA). Actemimum regroupe deux sociétés en Cornouaille et dans le Morbihan pour l’activité d’électricité industrielle (35 % du CA). Barillec Sitel à Quimper gère l’activité tertiaire du groupe (10 % du CA). Enfin, dernière société en date, Oxemom est spécialisée dans la conversion et le stockage d’énergie comme des stations de charge pour les véhicules électriques (10% du CA). « La répartition varie cependant beaucoup selon les années », précise le président.

Accélérer à l’international

Barillec compte également une filiale au Vietnam depuis 2012. « Nous y sommes allé pour suivre notre client Piriou, explique Loïc Gromellon. Une fois que l’on y était, on a cherché d’autres marchés. » Barillec y a récemment décroché un contrat avec des néerlandais pour une société australienne. « On a eu de la chance car d’habitude, les Pays-Bas font travailler les Pays-Bas ! » D’où l’idée de s’implanter, sans doute en 2018, en Europe du Nord, aux Pays-Bas ou en Allemagne, via une nouvelle croissance externe. « On a des contacts Mais ce genre d’affaires peut perdre du temps. C’est pour cela que l’on vise plutôt 2018 ».

« L’international est bon pour Concarneau, ajoute le dirigeant. Quand on fait un chantier au Vietnam, c’est 40% de l’activité qui revient ici, comme les tableaux électriques ». Barillec tient à son berceau concarnois. L’entreprise vient d’ailleurs d’investir 500.000 euros dans la rénovation du siège. « On a fait plus qu’un coup de peinture. On a aussi refiat l’isolation par l’extérieur du bâtiment. »

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