Sophia Antipolis : Laurent Londeix, le nouveau pilote du Sophia Club Entreprises

Sophia Antipolis : Laurent Londeix, le nouveau pilote du Sophia Club Entreprises

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L'ancien Club des Dirigeants de Sophia Antipolis, le Sophia Club Entreprises, a un nouveau président en la personne de Laurent Londeix. L'emblématique directeur régional d'Orange succède au non moins emblématique directeur de l'INRIA, Gérard Giraudon.
— Photo : Le Journal des Entreprises

C'est une personnalité sophipolitaine emblématique qui succède au non moins emblématique directeur de l'Inria, Gérard Giraudon, à la tête du Sophia Club Entreprises (ex-Club des Dirigeants de Sophia Antipolis) : Laurent Londeix, directeur régional d'Orange depuis 2008, également président de la commission Enseignement Supérieur, Innovation et Recherche de l'UPE06, vice-président de l'Incubateur Paca-Est, past président de l'association Telecom Valley et du Pôle de compétitivité SCS. Entre autres. Il prend aujourd'hui les rênes d'une association en profonde mutation qui, après un changement de nom symbolique, s'ouvre désormais aux TPE et PME afin d'assurer la représentativité de l'ensemble des forces vives de la technopole azuréenne. « Lorsque j'ai connu ce parc, en 1992 à l'occasion d'un MBA, il était drivé par les grandes entreprises et centres de recherche. Depuis, son économie s'est diversifiée. Sa croissance, si l'on excepte le cas Amadeus, ayant été principalement portée par l'arrivée de PME et de start-up à fort potentiel », explique-t-il.




Animer, aménager, servir

Un directeur exécutif senior, en la personne d'Étienne Delhaye, a ainsi été nommé sous l'ère Giraudon pour structurer et dynamiser le club qui revendique à ce jour 70 membres représentant quelque 13.000 salariés. Trois grands objectifs ont été définis : l'animation et la communication avec notamment un Forum des savoir-faire de Sophia porté sur les fonds baptismaux en octobre prochain, l'aménagement de la technopole pour lequel le cub entend contribuer aux réflexions en cours (commission Sophia Vision, Côte 121...) et la création de services mutualisés. « Il ne s'agit pas de faire tout nous-mêmes mais de mettre en place un élan collectif en s'appuyant sur les structures existantes comme la CCI pour l'aide aux entreprises, Telecom Valley pour l'animation numérique ou encore la Fondation de Sophia Antipolis pour le rayonnement international ». Autant d'axes privilégiés qui répondent aux recommandations du rapport des inspections générales de 2014 soulignant les failles de la technopole azuréenne, notamment en matière de représentativité et de visibilité à l'international.