Le groupe Olvea, qui produit des huiles végétales et de poisson (260 salariés / 150 M€ de CA) à destination des industries cosmétiques, pharmaceutiques, ainsi qu’à l’alimentation humaine et animale, a publié son premier rapport de performance de responsabilité sociétale.
Baptisé Olveact Now, le rapport recense l’ensemble des actions, initiatives et engagements RSE d'Olvea, liés aux objectifs de développement durable des Nations Unies, dont l’entreprise basée à Saint-Léonard près de Fécamp (Seine-Maritime) est signataire du Pacte Mondial depuis 2015. Un positionnement pour promouvoir un business durable, explique Arnauld Daudruy, président d’Olvea : « On ne peut plus nier le réchauffement climatique, et cela va avoir un impact fort sur l’économie mondiale. Quand on est chef d’entreprise, on peut essayer de contribuer à améliorer son impact sur l’environnement. On peut aussi essayer d’emmener ses collaborateurs, voire ses partenaires business dans notre démarche. Chez Olvea, nous avons des partenaires dans 96 pays. Nous avons donc naturellement une ouverture sur le monde et vivons ces changements climatiques. On ne peut pas être indifférent. »
Limiter l'impact de l’activité sur l’environnement
Le rapport souligne notamment que 98 % de l’électricité utilisée aujourd'hui par le groupe est d’origine renouvelable. En matière de CO2, Olvea annonce -13 % équivalent CO2 par tonne d’huile vendue par rapport à 2016. Olvea France consacre également 7 % de ses charges d’exploitation à la qualité et 98 % de son fonds de mécénat à des actions locales.
Intervenant majeur sur son marché des huiles de poisson, le dirigeant d’Olvea opte pour une démarche éthique dans ses activités, avec la volonté de convaincre les autorités locales de mettre en place des quotas. « C’est un acte responsable pour limiter l’impact sur la biomasse. Et c’est quelque chose qu’il faut assumer dans le business. Il y a des choix à faire, et cela dans la conception même de nos outils industriels de demain (Olvea a lancé une usine éco-conçue sur son site fécampois en 2018, NDLR). En permanence, nos actions logistiques, marketing ou de production peuvent avoir un impact, plus ou moins fort, sur notre politique RSE », plaide Arnauld Daudruy.
Un positionnement positif pour le business
S’il est attentif au sort de la planète, le dirigeant n’en oublie pas le business, pour lequel son positionnement "vert" peut être un atout, même s’il reconnaît que c’est plus cher : « Alors qu’il coûte plus cher à produire, on ne va malheureusement pas vendre plus cher un produit "vert". Mais au final, l’entreprise s’y retrouve car le client vient acheter chez nous grâce à notre démarche ».
Multipliant les certifications pour ses produits (MSC pêche durable, For Life par Ecocert, statut gold d’Ecovadis…), le groupe Olvea cherche également à travailler en partenariat avec ses clients pour mener ses actions : « Ces certifications ancrent notre crédibilité et peuvent être décisives dans la prise de décision. Grâce à la prise de conscience de nos grands donneurs d’ordres, nous montons des partenariats financiers pour des actions sur le terrain (lutte contre la désertification, déforestation, surpêche, alphabétisation, NDLR). Cela permet de nouer des relations fortes, en sortant de la simple relation business ».
