Double A : Le papetier Thaïlandais investit de nouveau dans l'Eure
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Double A : Le papetier Thaïlandais investit de nouveau dans l'Eure

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Deux ans après le rachat d'une première tranche de l'ex-site M-Real d'Alizay (27), le papetier Thaïlandais Double A acquiert l'usine de pâte à papier.

Les nouveaux dirigeants de Double A — Photo : © Isabelle Evrard - Le Journal des Entreprises

Dans ce dossier, le département de l'Eure et son président Jean Louis Destans (PS) avaient défrayé la chronique en janvier 2013 en se portant acquéreur du site industriel du papetier Finlandais M-Real à Alizay... Pour mieux le revendre quelques heures plus tard à un autre industriel du secteur, le Thaïlandais Double A.

Le département cède 46 ha à l'industriel

Le 9 février dernier, le département a acté cette fois-ci la cession à Double A de 46 hectares dont il était toujours propriétaire sur le site. Une parcelle sur laquelle le groupe papetier entend investir pas moins de 10 millions d'euros pour faire redémarrer d'ici mi-2016 l'usine de fabrication de pâte à papier qui jouxte la papeterie. Si la production de bobines a effectivement démarré au printemps 2013 (176 emplois directs ont été créés), la matière première, elle, était depuis importée de Thaïlande. Le groupe entend ainsi renforcer sa compétitivité en assurant la production d'une partie de ses besoins en pâte à papier directement sur le site d'Alizay.

Une centrale de biogénération à venir

Double A, qui a investi un peu plus de 4 millions d'euros pour acquérir les terrains et l'outil industriel présent, prévoit dans le même temps le lancement d'un projet de centrale biogénération dont la production d'énergie doit lui permettre de gagner en rentabilité. De son côté, le Grand Port Maritime de Rouen (GPMR) s'est porté acquéreur pour 227.000 euros d'une parcelle de 4 ha promise à l'installation d'une plateforme fluviale d'une capacité de 2,5 millions de mètres cubes par an qui servira, notamment, à approvisionner Double A en matière première. Le projet est inscrit au CPIER (contrat de projet inter-régional) pour un montant de 4 millions d'euros. La plateforme doit entrer en activité début 2016.



G.D.

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