Cette opération, soutenue par trois levées de fonds réalisées ces derniers mois pour un montant total de 6,5 millions d’euros, préfigure un mouvement de concentration du marché du drone civil en France sur lequel Azur Drones entend bien rester maître. Pour ce faire, l’entreprise est allée chercher les capacités de recherche et développement du constructeur azuréen fondé en 2010 pour « être en mesure de développer des solutions de drones spécifiques, à forte valeur ajoutée, permettant de répondre au besoin de ses clients industriels », est-il précisé dans le communiqué. Le site sophipolitain de Flying Eye hébergera ainsi le département R&D du nouvel ensemble qui totalise 30 personnes pour un chiffre d’affaires de plus de 2,5 millions d’euros, et dont le siège se situe à Boulogne-Billancourt.
Pour Grégoire Thomas, cofondateur avec son frère Alexandre de Flying Eye, désormais associés membres du comité de direction de Azur Drones : « Rejoindre Azur Drones, c’est nous permettre d’accélérer le développement de nos activités historiques avec des moyens à la hauteur de nos ambitions, d’accroître les synergies entre construction et opération de drones, et de proposer des solutions innovantes pour le marché de la vidéo-protection ». Sujet pour lequel l’entreprise azuréenne planche à travers le développement de drones autonomes.
