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La cleantech Ecoat vise les 3 à 5 millions d'euros de levée de fonds
Alpes-Maritimes # Levée de fonds

La cleantech Ecoat vise les 3 à 5 millions d'euros de levée de fonds

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Spécialisée dans les polymères d'origine naturelle à destination des composants pour peinture, Ecoat va s'engager à la rentrée dans une nouvelle démarche de levée de fonds afin de se structurer à l'international.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Positionnée sur le marché des composants pour peinture, la cleantech grassoise développe et produit des polymères d'origine naturelle à haute performance. Comprenez des produits biosourcés (à 95%) ou à l'eau, dont le niveau de qualité équivaut aux produits traditionnels utilisant des solvants. Sans surcoût. Et incluant des fonctionnalités innovantes comme une technologie dépolluante pour les peintures d'intérieur.

Des dynamiques de marché différentes

Avec 20% de son chiffre d'affaires (non communiqué) réalisé à l'international, Ecoat a déjà un pied à l'export. Plus précisément en Europe, en Russie et en Inde. Le tour de table dans lequel va s'engager l'entreprise, d'un montant de 3 à 5 millions d'euros, vise à structurer son activité à l'export. « Le marché des polymères est très globalisé, mais les dynamiques de marché diffèrent. Dans les pays émergents, on cherche avant tout à produire sans se soucier de l’aspect biologique. En Chine, on est plutôt sur une dynamique de substitution des produits solvants, et la bascule se fait vers des produits à l’eau. En Europe, et notamment en France, c’est encore différent. La demande bio existe depuis 2009/2010 mais, faute de peintures de qualité, elle est en décroissance. C’est ce que nous tentons d’inverser », explique Olivier Choulet, son dirigeant.

Capacité de production accrue

Ecoat avait conclu fin 2014 une première levée de fonds de 1,2 million d'euros. Cette somme a contribué à l'équipement de son laboratoire de recherche grassois (siège de la société) et à l'acquisition de son usine de fabrication, opérationnelle depuis février 2015. Elle est située dans la Vallée de la Chimie, au sein de la première plateforme chimique de France, celle du Roussillon. Sa capacité de production est aujourd'hui de 2 000 tonnes par an, mais va être très prochainement augmenté à 6 000 tonnes par an pour répondre à la demande. Une dizaine de recrutements est également envisagée et portera l'effectif de la cleantech à 25 personnes.

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