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Les anciens terrains militaires dans le viseur de la Ville
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Les anciens terrains militaires dans le viseur de la Ville

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Désaffectés depuis juin 2018, les anciens sites de l’Établissement du matériel de l’Armée de terre (Etamat) du Mans intéressent la municipalité. Celle-ci souhaite reconvertir ces 23,5 hectares en logements et surtout y accueillir de nouvelles activités économiques.

— Photo : Cédric Menuet - Le Journal des entreprises

Le Mans part à la reconquête de ses espaces urbains. La fermeture en juin 2018 de l’Établissement du matériel de l’Armée de terre (Etamat) libère en effet un vaste espace foncier aux limites sud de la ville. Avec la fin d’activité de ces ateliers dédiés à la remise en état de véhicules blindés, c’est en effet 23,5 hectares qui s’ouvrent à une réhabilitation dans les prochaines années. Ainsi, la Ville du Mans projette la création d’un nouveau quartier résidentiel sur les 7 hectares du site Etamat A situé Avenue Bollée. Quant à l’espace occupé par l’ancien parc de stockage des véhicules, il pourrait accueillir une nouvelle zone d’activités économiques.

Le boulevard industriel d’Actisud

Photo : Cédric Menuet - Le Journal des entreprises

C’est en effet une emprise foncière de 16,5 hectares que l’Armée de terre abandonne en bordure de la zone industrielle sud. Un site situé à côté de l’aéroport Le Mans – Arnage dans le prolongement des bâtiments de GKN et Flowserve, juste à côté de l’ancienne usine Philips. Baptisé Actisud, ce dernier espace est aujourd’hui en pleine revitalisation. L’ex-site Philips a en effet été en partie rasé et accueille déjà de nouvelles implantations, à l’instar de l’affréteur ED-Trans qui y transfert son siège social en 2020. L’emplacement est donc totalement cohérent pour l’installation de nouvelles activités, notamment logistiques. Gourmandes en mètres carrés, elles nécessitent en effet des surfaces qui font actuellement défaut sur le territoire de Le Mans Métropole. D’autant que l’ancien Etamat bénéficie de la proximité de la gare de triage et de ses embranchements ferroviaires.

Deux ans d’études

Avant d’accueillir les premières entreprises, le site va faire l’objet d’un programme d’études dont les conclusions seront rendues en 2021. D’un coût de 672 000 euros, il est pris en charge par l’État, le Département de la Sarthe et Le Mans Métropole dans le cadre d’un Projet partenarial d’aménagement (PPA). Ce contrat signé entre les trois parties va ainsi permettre de déterminer la gouvernance et les conditions de mise en œuvre des différents projets liés à cette vaste opération de renouvellement urbain.

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