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L'Atelier des Serres se dote d'un nouvel outil de production
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L'Atelier des Serres se dote d'un nouvel outil de production

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À Saint-Léger-sous-Cholet, l’Atelier des Serres, qui conçoit et fabrique des serres à l’ancienne pour les particuliers, a repris un site industriel de 3 500 mètres carrés pour y installer une nouvelle unité de production. La PME s’est fixé pour objectif de multiplier par plus de deux son chiffre d’affaires d’ici trois ans.

Pour Philippe Raoux, le dirigeant de l'Atelier des Serres, le nouvel outil devrait permettre à la PME de Saint-Léger sous Cholet de gagner 50 % de temps sur la fabrication d'une serre. — Photo : L'Atelier des Serres

"L’unité de production est installée et pour l’instant, nous apprivoisons les machines, explique Philippe Raoux, le dirigeant de l’Atelier des Serres à Saint-Léger-sous-Cholet. Nous passons d’une production encore un peu artisanale à une méthodologie industrielle. Nous allons gagner en productivité et diminuer de 50 % le temps de fabrication d’une serre. Nous allons aussi faire des choses que nous sous-traitions auparavant." Tout en répondant à une demande croissante avec son outil actuel, le concepteur et fabricant de serres de jardin à l’ancienne appréhende donc son nouvel outil qui devrait être pleinement opérationnel mi-2022, dans un bâtiment de 3 500 m2 laissé libre par une autre entreprise, proche de ses locaux actuels. Le site de production était auparavant distant d’un kilomètre et l'entreprise regroupe maintenant sur un même site l’atelier, les achats et le bureau d’études. La PME investit un million d'euros pour le local et un nouveau parc de deux machines d’usinage, pour lequel elle a obtenu le soutien de France relance à hauteur de 40 %.

De 6 à 20 collaborateurs

Pour l’Atelier des Serres, ce déménagement devrait être synonyme de croissance. L’entreprise, qui est passée de 1,4 million d’euros de chiffre d’affaires en 2020 à plus de 2 millions d’euros cette année, voit déjà son nombre de commandes grandir. "Nous avons augmenté le nombre de nos commerciaux, explique Philippe Raoux, nous avons aussi recruté en production et nous revoyons notre site internet. Nous ne travaillons que sur de l’appel entrant, à 80 % sur internet et 20 % par téléphone, avec un taux de conversion de 50 % sur la France entière et de 70 à 80 % dans un rayon de 300 kilomètres. Il n’y a quasiment pas de concurrence sur notre créneau. "Sur ce marché, l’entreprise, qui propose une gamme d’une dizaine de serres, va sortir un autre type de produit début 2022 sous la marque Ma Serranda, pouvant être envisagé comme jardin d’hiver, paroi vitrée ou sas d’entrée et s’adressant à une clientèle plus jeune. Passée de 6 personnes avant la crise à 20 collaborateurs aujourd’hui, la PME poursuit son recrutement, avec 3 nouveaux salariés à venir.

L’Atelier des Serres, envisage aussi de diminuer la part de commercialisation de produits d’import, qui représentait, en 2020, 70 % de ses ventes : "Pour 2021, nous ne sommes déjà plus qu’à 50 %, se réjouit Philippe Raoux, car nous avons élargi notre gamme. L’objectif est de descendre à 30 % d’import, sans réduire pour autant le nombre de produits vendus." L'entreprise mise en effet sur un chiffre d'affaires de 5 millions d'euros en 2024.

Pour cela, la PME créée en 2014 se développe aussi commercialement : elle a ouvert fin septembre une agence à Cognières, dans les Yvelines pour capter un marché francilien. " L'idée est d'ouvrir ensuite d'autres agences pour en avoir 7 sur le territoire français, ce qui serait un maillage idéal, envisage Philippe Raoux. Nous travaillons aussi depuis 2021 avec des paysagistes qui sont prescripteurs pour nos produits auprès des particuliers et les retours sont très positifs."

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