Delanchy teste une semi-remorque frigorifique Chéreau à énergies renouvelables
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Delanchy teste une semi-remorque frigorifique Chéreau à énergies renouvelables

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Le transporteur mayennais Delanchy teste une semi-remorque frigorifique à énergies renouvelables conçue par le groupe normand Chéreau. Une pierre de plus dans la transition énergétique lancée par ce groupe aux mille camions.

La semi-remorque frigorifique Chéreau est testée par Delanchy. Le groupe froid est alimenté par des batteries rechargées par des panneaux photovoltaïques et un essieu à récupérateur d’énergie — Photo : Delanchy

L'entreprise Delanchy, dont le siège opérationnel se trouve à La Gravelle (Mayenne), assure du transport de produits frais en France et à l’international, avec un millier de camions et 3 200 salariés depuis 41 agences (chiffre d'affaires non communiqué). Le transporteur teste depuis la mi-décembre une semi-remorque frigorifique à énergies renouvelables (essieu à récupérateur d'énergie et pavillon recouvert de panneaux solaires) conçue par le spécialiste des véhicules frigorifiques Chéreau (192 M€ de chiffre d'affaires en 2020), basé à Avranches (Manche). L'essai, effectué depuis la base de Guidel (siège historique du groupe Delanchy), durera six mois au minimum.

En 2020, Delanchy avait déjà testé avec succès un prototype de semi-remorque à hydrogène Chéreau et commandé le premier exemplaire produit par le groupe normand.

Une transition chère et limitée

Impliqué dans la transition énergétique, Delanchy multiplie ses expériences avec les énergies renouvelables : certains camions roulent au biodiesel (colza), d’autres au biogaz. Un prototype de camion porteur Renault Trucks 100 % électrique (moteur et groupe froid) a été testé avec succès en 2017 à Lyon. Delanchy l’a conservé et a acheté le premier modèle produit ensuite.

En tout, le transporteur compte une cinquantaine de véhicules fonctionnant aux énergies renouvelables. "Nous pouvons nous permettre d’être acteurs du changement, mais ces véhicules coûtent deux à quatre fois plus cher", pointe Nicolas Muet, responsable de la communication du groupe Delanchy. "Nous ne pouvons pas appliquer la transition à tout le parc de véhicules. Cela ne sera possible qu’avec tout un écosystème autour. Nous avons pu le faire avec l’hydrogène grâce à la station de la Manche, ou avec le biogaz parce qu’il y avait une station en Vendée près de notre site. Mais il faudra que le client accepte de payer plus cher."

En attendant, Delanchy fournit d'autres efforts sur son parc diesel actuel. "Nous devons continuer d’avoir des camions récents, aux normes, bien entretenus et de former nos conducteurs à l’écoconduite", détaille le porte-parole.

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