L’entreprise nantaise Hydroptere 2.0 est amère. Elle avait émis une offre de rachat des actifs de l’entreprise savoyarde Lisa Airplanes, mis en liquidation en août l’année dernière. Finalement, le tribunal de commerce d’Annecy a octroyé les innovations à une société chinoise, Zhejiang Xingxue General Aviation Industry Research and Development. Avant de mettre la clé sous la porte, Lisa Airplanes a développé un petit hydravion deux places de luxe, et équipé de foils, qui permettent de se poser même en cas d’agitation de l’eau. Ces derniers, qui constituent l’innovation majeure de Lisa Airplanes, pourraient être développés pour équiper des hydravions plus lourds. L’entreprise nantaise conteste ainsi cette décision après de la cour d’appel de Chambéry, avec le soutien notamment du groupement d’entreprises industrielles des Pays de la Loire Neopolia, ou encore du Pôle Mer Bretagne Atlantique. Le 1er juin prochain, la cour d’appel de Chambéry tranchera sur la recevabilité du recours d’Hydroptere 2.0 face à la décision du tribunal de commerce d’Annecy. "Nous sommes composés d’une équipe d’experts de l’aéronautique et du naval. Nous avons présenté un plan de continuité et de développement, avec l’objectif d’aller vers des avions plus gros, qui seraient d’utilité publique (transports, sauvetage, Canadair etc.)", exprime Gabriel Terrasse, P.-D.G. de l’Hydroptere 2.0.
