La TPE OMA Olivier MicroAlgues (5 salariés) a bénéficié d’une aide financière de l'Union européenne de 200 000 euros pour construire une unité de production de spiruline à Haute-Goulaine (Loire-Atlantique).
La société est née en 2014, quand l’entreprise familiale Olivier (835 000 euros de CA en 2017, 170 salariés), installée à Haute-Goulaine, qui produit depuis 40 ans des tomates et des concombres, décide de se diversifier en produisant de la spiruline sous serre. L’objectif est de produire 5 tonnes par an et de la vendre en direct ou à l’industrie agroalimentaire. Dès la création de cette filiale, le directeur général Stéphane Olivier a l’idée de prendre contact avec le pôle de compétitivité Pôle Mer Bretagne Atlantique. « Nous sommes à l’origine des scientifiques. On avait l’habitude de répondre régulièrement à des appels à projets dans le cadre d'opérations de R&D et on savait que l’on pouvait obtenir de l’aide en faisant appel à ces réseaux. »
Des financements européens méconnus
Le Pôle Mer Bretagne Atlantique le met en relation avec le Smidap, le Syndicat mixte pour le développement de l'aquaculture et de la pêche en Pays de la Loire, qui les aide à monter une demande de financement auprès du Feamp, le Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche. « Cela a dû nous prendre une semaine pour remplir un dossier Excel sur les volets financiers. On a reçu une enveloppe de 140 000 euros de l’Europe, conjuguée à une aide de 40 000 euros du Conseil régional des Pays de la Loire, un an et demi après la demande. » L’unité de production de 2 800 m² est sortie de terre en 2017. La TPE a fait visiter au syndicat le site de production pour qu’il vérifie l’installation.
« Je conseille à toutes les entreprises de prendre un peu de temps pour se renseigner sur les aides à disposition », avance Stéphane Olivier. « La Région nous a incités à solliciter les aides européennes, car elle déplore que les entreprises ne connaissent pas assez ces financements. » Lui regrette de ne pas avoir engagé une autre demande de financement pour lancer son site de e-commerce. « J’ai appris que la Région pouvait nous soutenir sur ce point, mais il aurait fallu que je m’y prenne il y a 18 mois », explique Stéphane Olivier.
