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Un nouveau club ETI Bretagne pour peser sur les choix économiques régionaux
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Un nouveau club ETI Bretagne pour peser sur les choix économiques régionaux

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Treize premières entreprises de taille intermédiaire rejoignent le club ETI Bretagne, tout juste lancé. Ce nouveau réseau d’entrepreneurs veut rassembler ses pairs et peser sur les choix économiques régionaux. La PDG de la conserverie morbihannaise La Belle-Iloise, Caroline Hilliet Le Branchu, en prend la présidence.

Une partie des chefs d’entreprise membres du nouveau club ETI Bretagne — Photo : Baptiste Coupin

Voulus par le Mouvement des entreprises de taille intermédiaire (Meti) pour placer les ETI au cœur de la stratégie économique de la France, des "clubs ETI régionaux" essaiment partout dans les territoires. Le club ETI Bretagne, dixième du genre en France après la Normandie, la Nouvelle-Aquitaine ou l’Île-de-France, est né le 24 mars lors d’une soirée organisée chez Niji, à Rennes. Le spécialiste rennais de la transformation digitale des entreprises se veut le symbole de ces entreprises de taille intermédiaire qui se portent bien, elle qui compte 1 000 salariés pour 100 millions d’euros de chiffre d’affaires, en croissance annuelle de 16 %.

13 premiers membres

Niji s’engage ainsi comme membre du club aux côtés de 12 autres ETI du territoire breton*. "Nous avons des entreprises réparties sur l’ensemble de la région et dans des secteurs d’activité différents. C’est assez représentatif de la diversité des activités en Bretagne", remarque Caroline Hilliet Le Branchu, PDG de la conserverie La Belle-Iloise, à Quiberon (Morbihan). La dirigeante prend les rênes de ce nouveau réseau breton comme présidente, pour un mandat de deux ans, avec pour objectif de rallier rapidement une trentaine d'autres entreprises.

"Être force de proposition"

Le club ETI Bretagne se fixe comme principal objectif de peser sur les décisions, au niveau régional, sur les sujets économiques touchant les entreprises. "En tant qu'ETI, nous avons une voix à porter, explique Caroline Hilliet Le Branchu. Ce qui nous rassemble, c’est notre taille. Nous ne sommes ni des PME, ni des grands groupes. Nous avons des problématiques et un socle de valeurs qui nous sont propres mais surtout un même territoire que nous partageons. Nous voulons être force de proposition sur des sujets prioritaires autour de l’emploi, le recrutement, le logement, le digital, la RSE. On démarre, il y a beaucoup à faire pour écrire une feuille de route."

193 ETI répertoriées en Bretagne

Le club ETI Bretagne a aussi pour vocation de constituer un réseau de chefs d’entreprise qui pourront échanger sur des bonnes pratiques et des enjeux communs, travailler leur attractivité… et tout simplement apprendre à se connaître. 193 entreprises sont identifiées comme des ETI en Bretagne, sans qu'elle le sachent toujours. Elles portent 94 000 emplois et 32 milliards d’euros de chiffre d’affaires. La majorité d’entre elles évoluent dans le secteur de l’industrie (39 %), sinon du commerce (34 %).

Pour le Mouvement des entreprises de taille intermédiaire, la constitution de ce nouveau club permet de tenir à jour son registre de données sur le poids des ETI en région (et leurs problématiques). "Ces entreprises travaillent sur le long terme et sont majoritairement familiales. C’est un réseau d’entreprises qui pèsent à l’échelle régionale et nationale. C’est une vraie force des territoires", plaide ainsi Alexandre Montay, délégué général du Meti.

*Les 13 premiers membres du club ETI Bretagne : La Belle-Iloise, Niji, Cadiou Industrie, Groupe Raulic, Groupe Quéguiner, Adélaïde, Socomore, Groupe Ouest-France, Régional Interim, PKF Arsilon, Triballat Noyal, Piriou, Aserti Group.

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