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Le gestionnaire immobilier Sergic s'attaque au marché québécois
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Le gestionnaire immobilier Sergic s'attaque au marché québécois

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Sergic a signé une prise de participation dans la société Sequoia Gestion Immobilière, implantée à Montréal, avant la conquête du continent nord-américain.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Le groupe gestionnaire de biens immobiliers Sergic, implanté à Wasquehal, vient de finaliser une prise de participation dans la société québécoise Sequoia Gestion Immobilière, installée à Montréal depuis 2008 et spécialisée dans les solutions de gestion pour les copropriétés. Ni le montant ni la dimension de cette opération n'ont été commentés. Ce qui est sûr, c'est que ce nouveau positionnement permet au groupe familial nordiste d'entamer une activité sur le plan international. La collaboration entre les deux entités doit commencer en juin.

Stratégie de déploiement

« Ce partenariat stratégique permet à Sergic de poursuivre son plan de déploiement de ses solutions digitales sur un marché immobilier en pleine croissance et en mutation sur le plan législatif au Québec », fait savoir le groupe via son directeur général, Étienne Dequirez. « Nous avons d'abord orienté nos offres, tournées sur l'usage, le digital et l'énergétique, sur le territoire français entre 2015 et 2017. Le marché français représente une croissance de 7 % par an. Puis s'est posée la question de l'international. Le Québec présentait un certain nombre de points d'entrée intéressants pour nous », explique Étienne Dequirez, également président du directoire du groupe Sergic. Il envisage d'exporter sur le sol québécois une expertise « à la française de la gestion des immeubles et de copropriétés, du vivre ensemble dans le logement collectif ».

D'autres continents en vue

Une fois la stratégie déployée au Québec, le groupe envisage aussi de faire des émules sur la partie anglo-saxonne, tout particulièrement dans le Sud du Canada. Avant de s'approcher et de franchir les frontières américaines. « D'autres continents sont aussi dans le viseur, c'est encore trop tôt pour l'Inde mais je pense à l'Asie par exemple. Dans les villes qui s'occidentalisent, il y a des passerelles sur lesquelles Sergic peut tabler », conclut Étienne Dequirez pour qui l'international pourrait représenter un tiers du chiffre d'affaires global d'ici à cinq ans.

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